Balades à vélo en IdF (et plus loin...)

Un tour à la campagne - Les meilleures randos sans auto

Antoine Debièvre, Parigramme

(parcours intéressants, en vélo, niveau facile)

  1. Au départ de la gare du Nord
    1. Pierrefonds l'enchanteur
  2. Au départ de la gare de l'Est
    1. (rien)
  3. Au départ de la gare de Lyon
    1. Entre Seine et forêt
  4. Au départ de la gare Saint-Lazare
    1. Les nymphéas de Giverny
  5. Au départ de la gare Montparnasse
    1. À vélo dans la forêt de Rambouillet
  6. Au départ des stations RER
    1. Les mûriers de la forêt Notre-Dame
    2. DONE Le Vésinet, ville-parc idéale
    3. Marne, la délicieuse
    4. DONE S'échapper de Paris à vélo par la Coulée verte du sud parisien
    5. Oiseaux et marais de la haute vallée de l'Essonne
    6. Chevreuils en liberté à Ozoir

52 balades à vélo en Ile-de-France

Le petit futé

Sommaire

Balade 8 Seine-et-Marne : Autour de Nemours

63 km, 6 côtes, peu vallonné, entre 3h20 et 6h40 (10 à 20km/h)

http://ridewithgps.com/routes/3705198

Descriptif

Ancienne capitale du Gâtinais, le duché de Nemours était jadis ceinturé de remparts. Des petits ponts enjambent le Loing et les canaux sont bordés de belles maisons fleuries. En suivant les quais vous prenez la direction du nord vers Fromonvill. Passant par Grez-sur-Loing et Villiers-sous-Grez vous rejoignez une route très pittoresque conduisant au massif de la Dame Jouanne. Ce rocher qui fait la joie des grimpeurs est le plus haut de la région. Une multitude de cavernes sont ornées de gravures très anciennes. Plus bas au milieu d’une zone classée de marais, se profile le clocher de l'attachant village de Larchant. En traversant le bois de la Commanderie (750 hectares) vous revenez à proximité de Nemours. La balade se poursuit au sud en remontant le Loing. Au sommet d'une côte, vous découvrez Château-Landon. Surplombant la vallée du Fusain, le site a des allures de Rocamadour. Des tours défendent ce bourg fortifié perché. À proximité se trouve l’ancienne abbaye de Cercanceaux. Vous pédalez au milieu des étangs de Souppes-sur-Loing. Vous vous hissez à présent sur le plateau pour rallier les demeures anciennes et le clocher porche qui encadrent les remarquables halles d'Égreville. Construit pour une favorite de François 1er, le château habité plus tard par le célèbre compositeur Massenet mérite le coup d’œil. Vous serpentez au milieu des champs vers la mer de sable de Poligny. Par le bois de Nanteau (866 hectares) parsemé de gros rochers, la fin du circuit est très agréable.

Comment s’y rendre ?

Nemours se situe à 78 km au sud-est de Paris.

Train, Gare de Nemours Saint-Pierre. (57 minutes depuis la Gare de Lyon).

En voiture. Depuis la Porte d’Italie prendre l’A6 en direction de Lyon jusqu’à la sortie n°16. Prendre ensuite la D 403.

Que Visiter ?

Incontournable

CHÂTEAU DE NEMOURS (Rue Gauthier 1er). Tél. : 01 64 28 27 42. Ouvert de 14 à 17 h 30 du mercredi au vendredi, de 10 à 12 heures du samedi au lundi. Durée 1 heure. Flanqué de tours rondes, c’est un savant mélange de styles du Moyen Age et de la Renaissance. Un musée y présente des objets de l’époque gallo-romaine à la Révolution. Du sommet du donjon carré superbe point de vie sur la ville.

MUSÉE DE PRÉHISTOIRE D’ILE-DE-FRANCE à Nemours (48, avenue de Stalingrad). Tél. : 01 64 28 40 37. Ouvert de 10 à 12 heures et de 14 à 17 h 30 (sauf In mercredi). Durée 1 h 30. Passionnant, il reconstitue des scènes de la vie de nos ancêtres avec l’art, l’habitat, des armes, des outils, l’environnement, la copie d’un champ de fouilles...

ÉGLISE SAINT MATHURIN à Larchant Tél.: 01 64 28 16 17. Autrefois important lieu de pèlerinage, une immense tour de 50 mètres domine les vestiges de la basilique médiévale. Sur le chemin de Saint-Jacques de-Compostelle pas moins d’une cinquantaine de vitraux éclairaient ce grand vaisseau de pierre.

HALLES D’ÉGREVILLE. Immenses et datant du XVIe siècle, elles s'appuient sur un pignon de pierre percé arcades et reposent sur une charpente massive en châtaignier.

MAISON DE LA PIERRE à Château Landon (29, rue Jean Galland). Tél 01 64 29 38 08. Ouvert le dimanche de 15 h 30 à 18 h 30, de 14 h 30 à 17 h 30 d’octobre à février. Durée 1 heure. Notre-Dame de Paris, le Sacré-Cœur, le Panthéon, voilà quelques-uns des monuments réalisés avec du calcaire local, très dur et résistant au gel. Histoire des techniques et de l'outillage au fil des siècles.

ABBAYE DE CERCANCEAUX à Souppes-sur-Loing. Tél. : 01 60 55 55 58. Ouvert du mercredi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30, le samedi de 10 à 13 heures. Durée 45 minutes. Dans un grand parc au bord du Loing est nichée cette abbaye cistercienne du Xlle siècle. Transformée à la Révolution en papeterie, ses bâtiments originels sont restaurés.

À voir aussi

Église de Nemours • Rochers de Nemours • Rocher de la Dame Jouanne à Larchant • Rochers de Gréau à Saint Pierre les Nemours •   Église et Château de Château-Landon • Abbaye Saint Séverin à Château-Landon • Parc Animalier de l'Emprunt à Souppes-sur-Loing. (22, un Hoche) Tél. : 01 64 29 76 55.

Où manger ?

Gastronomique

LA GLANDELIÈRE à Bagneux sur Loing (42 route de Glandelles) (N 7). Tél. : 01 04 28 10 20.

LE CHAPEAU ROUGE à Château-Landon (2, place du Marché) Tél 01 64 29 30 52

Sur le pouce

LE MÉDIÉVAL à Nemours (5 rue Gaston Darbey). Tél. : 01 64 45 09 94.

AUBERGE DE LA DAME JOUANNE à Larchant (Route de la Dame Jouanne). Tél. : 01 64 28 16 23.

À LA VIEILLE HALLE à Souppes-sur-Loing (1, rue Voltaire). Tél. : 01 64 29 72 50.

LA TAVERNE DU LION D’OR à Égreville (14 place Massenet). Tél. : 01 64 29 57 57).

Balade 11 Seine-et-Marne : Autour de Melun

Descriptif

Comme Paris, Melun s'est développé autour d'une île de la Seine. Vous remontez le cours du fleuve en passant devant le château de Vaux-le-Pénil. Une légère montée permet de basculer sur Chartrettes avec ses villas cossues et manoirs privés. À Fontaine-le-Port, une sévère côte prend la direction du Châtelet-en-Brie. Vous pédalez alors sur un plateau souvent boisé pour rejoindre le magnifique château de Bombon, puis la ferme fortifiée des Époisses. Quelques kilomètres plus loin, se dresse la superbe collégiale de Champeaux flanquée d'une tour carrée. Un petit épisode accidenté et voici Blandy-les-Tours, ancienne place forte stratégique entre Paris et la Bourgogne. Une petite route file ensuite vers le village de Moisenay pour atteindre l'enceinte du domaine de Vaux-le-Vicomte. Le point fort de cette balade nécessite une longue visite. Puis vous traversez la Nationale 36 pour rallier les châteaux de Voisenon. Une route tranquille vous ramène alors dans le cœur historique de Melun.

Note : avant d'entamer la boucle à partir de Melun, l' Abbaye du Lys qui se trouve à Dammarie-lès-Lys vaut le détour.

Balade 13 Seine-et-Marne : Autour de Provins

Balade 14 Seine-et-Marne : Vallées du Loing, du Lunain, et de l'Orvanne

61,5km, peu vallonné, entre 3h05 (à 20km/h) et 6h10 (à 10km/h)

Descriptif

Le donjon de Moret est un témoignage de la puissance passée de cette ville royale bâtie en lisière sud de la forêt de Fontainebleau au confluent de la Seine et du Loing. La cité abrite quantité de maisons historiques et le souvenir des peintres, comme Sisley, tombé sous le charme du site.

Vous suivez le Loing, avant une petite escapade pour visiter le château de Bourron niché dans les bois. Attardez vous dans les ruelles pittoresques de Grez avant de retrouver le cours de la rivière et ses jolis manoirs. Vous parcourez alors les marais d'Épisy en remontant le cours très bucolique du Lunain parsemé de moulins et de prieurés. Admirez le château Renaissance de Nanteau-sur-Lunain, avant de poursuivre vers l'ancienne seigneurie de Lorrez-le-Bocage. Une longue côte conduit au superbe château de Chevry-en-Sereine en grès et briques.

Encore quelques kilomètres sur le plateau avant de basculer dans la vallée de l'Orvanne. Les lavoirs de Voulx vous séduiront avant de rallier une série de villages fortifiés au Moyen Age, comme celui de Dormelles juché sur un promontoire. À la sortie de Villecerf, la tour de la Montagne du Train offre un panorama très étendu sur la région. Vous regagnez enfin Moret sans difficulté en roue libre.

Comment s'y rendre ?

Moret-sur-Loing se situe à 77 km au sud-est de Paris.

Train, Gare de Moret-Veneux-les-Sablons (44 minutes depuis la Gare de Lyon).

En voiture. Depuis la Porte d'Italie prendre l'A6 en direction de Lyon jusqu'à la sortie n°15. Prendre ensuite la D 140. Ou bien prendre la Francilienne (A104 à Evry, puis l'A5 jusqu'à la sortie 18, puis la D 411, la N 105 et enfin la N 6.

Balade 16 Seine-et-Marne : Autour de Meaux

Descriptif

Quittant Meaux par le Sud, vous franchissez deux fois la Marne puis le canal de l'Ourcq. Vous rejoignez ensuite tranquillement le village de Monceaux avant de descendre au creux d'une boucle de la Marne. Sur terrain ondulé, vous surplombez le fleuve avant de plonger sur le canal de l'Ourcq. Vous décrivez alors une large boucle bucolique au nord de Lizy jusqu'au donjon de Crouy, empruntant souvent de petites routes. De belles églises pittoresques jalonnent la campagne. Quelques raidillIons émaillent le parcours, mais procurent de jolis points de vue. Vous êtes dans le pays du Multien à la frontlière de la Picardie. La balade se poursuit au fil de la Thérouanne jusqu'à Étrépilly. Sur le plateau où s'étendent des champs à perte de vue, un monument commémore la bataiIle de la Marne en 1914. Il offre également un panorama étendu de la région. Parvenu à Crégy, une rapide descente en lacets dégringole enfin sur le centre ancien de Meaux.

Que Visiter ?

CATHÉDRALE SAINT-ÉTIENNE à Meaux. Durée 1 heure. Bâtie entre 1180 et 1540, c'est un mélange de styles assez réussi. Chœur rayonnant, profusion de sculpturesetcinq portails monumentaux ornent ce lieu immense.

MUSÉE BOSSUET à Meaux (Ancien Évêché). Tél. 01 64 34 84 45. Fax. : 01 60 23 97 52. Ouvert de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Durée 1 heure. Dans l'ancien palais épiscopal est évoquée la vie de Jacques Bossuet (1627-1704) évêque de Meaux rendu célèbre par ces oraisons funèbres. Il y a également ne belle collection de tableaux et de sculptures du XVIIe au XIXe siècle.

CHÂTEAU DE M0NTCEAUX. Tél. : 01 64 35 92 43. Durée 1/2 heure. Ces ruines sont les vestiges d'un château construit par Catherine de Médicis. Puis Henri IV le céda à Gabrielle d'Estrée puis Marie de Médicis.

CHATEAU DU HOUSSOYE à Crouy-sur-Ourcq. Ouvert de 9h à 12 heures et de 14 à 18 heures. Durée 1 heure. Il ne reste plus de cette forteresse médiévale qu'un grand donjon carré haut de sept étages. À l'intérieur, des expositions sont consacrées à l'archéologie, au Moyen-Age et au canal de l'Ourcq. En face une chapelle abrite un musée de la vie quotidienne et du terroir.

USINE ÉLÉVATOIRE de Villers-les-Rigault. Durée 1/2 heure. Construite en 1869, cette machine ingénieuse prélève l'eau de la Marne pour maintenir à niveau le canal de l'Ourcq.

Balade 17 Yvelines : Vallée de Chevreuse

58 km, 5 côtes, moyennement vallonné, entre 2h55 (20km/h) et 5h50 (10km/h)

Parcours sur RideWithGPS , carte sur Framacarte .

Descriptif

En forme de huit, ce circuit peut très bien s'effectuer en deux journées (ou une boucle le matin et l'autre l'après-midi). Vous allez pédaler au coeur du Parc naturel régional de la Haute Vallé de Chevreuse. Cet univers verdoyant est très facile d'accès depuis Paris. Les vallées charmantes et plateaux boisés sont agrémentés de belles églises, de nombreux châteaux, de villages pittoresques et de quelques côtes panoramiques. Depuis des décennies c'est le rendez-vous favori des cyclistes de la région parisienne. Par le sauvage vallon de Rhodon, vous rejoignez tout d'abord les vestiges de l'abbaye de Port-Royal. Puis vous plongez sur le site de Dampierre par les fameux dix-Sept tournants. À droite, vous remontez le cours bucolique de l'Yvette jusqu'à la chapelle perchée de Lévis-Saint-Nom, puis vers Les Essarts-le-Roi. À Auffargis, vous pénétrez dans les magnifiques Vaux de Cernay avec une abbaye, des cascades et même une mer de sable. Petit détour pour admirer le manoir de la Cour Senlisse.

De retour à Dampierre, peu après la remarquable chapelle des Sablons une petite route vous entraîne vers le hameau de La Braquerie. Entre Choisel et Herbouvilliers, un passage à plus de 10 %, constitue la principale difficulté de la journée. À l'issue de la visite du château de Breteuil, vous dégringolez sur le village typique de Chevreuse, dominé par le château de la Madeleine. Pour les plus courageux, une pente à 15 % offre un beau panorama. Mais il y a aussi un sentier pédestre. Après une dernière halte au château de Coubertin vous rejoignez Saint-Rémy-les-Chevreuse.

Comment s'y rendre ?

Saint-Rémy-les-Chevreuse se situe à 38 km au sud-ouest de Paris.

RER B, Terminus à Saint-Rémy-les-Chevreuse (30 minutes depuis Paris Cité Universitaire).

En voiture. Depuis le Pont de Sèvres prendre la N 118 direction Orsay. Sortir à Saclay (n° 8). Au rond-point du Christ de Saclay prendre la N 306 en direction de Rambouillet. Saint-Rémy-les-Chevreuse se trouve 9 km plus loin après Gif-sur-Yvette

Balade 26 Essonne : Gâtinais et Essonne

76,5 km, 5 côtes, moyennement vallonné, entre 3h45 et 7h30 (10 à 20km/h)

https://www.google.com/maps/d/edit?mid=zHsUQ8L1FM7s.kGLCuwk-YUK0

Descriptif

Au cœur du récent parc naturel régional du Gâtinais français (créé en 1999), les halles de Milly-la-Forêt surprennent par leur ampleur. Construites en chêne et châtaignier elles datent du XVe siècle. Tout autour vous apprécierez le charme des maisons pittoresques. Vous empruntez la piste cyclable plate qui longe la rivière École pour rejoindre le château de Courances en passant au pied de la monumentale sculpture du Cyclop. La route s'élève ensuite sur le plateau où les épisodes boisés alternent avec les cultures céréalières. De massives fermes typiques et de pittoresques hameaux jalonnent votre progression en direction de l'église de Champcueil. À Chevannes, vous passez sous l'aqueduc de la Vanne qui alimente Paris en eau potable depuis l'époque de Napoléon III. Un peu plus loin, les châteaux du Saussay sont un beau témoignage du XVIIIe siècle. Vous cheminez à présent au fil de la charmante Juine agrémentée de nombreux étangs, lavoirs, moulins, fontaines et manoirs de tous styles. Le château de Chamarande mérite une halte prolongée. À Chagrenon, vous passez sur l'autre rive pour admirer d'autres manoirs et la tour perchée de Pocancy. Parvenu à la Ferté-Alais, vous remontez le cours de l'Essonne tout aussi bucolique jusqu'à Boutigny. Une longue montée de 3,5 km s'élève alors en pente douce dans les bois. En roue libre, vous pouvez admirer la chapelle décorée par Jean Cocteau, avant de comprendre  le rôle joué depuis par Milly-la-Forêt dans la culture des plantes, puis vous effectuez un dernier détour par le château de la Bonde.

Balade 28 Essonne : Orge, Rémarde et Renarde

49 km, 5 côtes, moyennement vallonné, entre 2h25 et 5h50 (10 à 20km/h)

https://www.google.com/maps/d/edit?mid=zHsUQ8L1FM7s.kl3XSXBe8Qz4

http://ridewithgps.com/routes/3706621

Descriptif

Un impressionnant château médiéval occupe le centre de Dourdan, ancienne capitale de l’Hurepoix. Juste à côté le quartier historique s’articule autour de la place du Marché aux Grains et de l’église Saint-Germain l’Auxerrois, surmontée de flèches et de clochetons. C’est du sommet du donjon que l’on obtient la plus belle vue de la cité et des bois environnants. D’entrée une côte rectiligne vous conduit dans la forêt avant d’obliquer vers des hameaux typiques et de dégringoler dans la vallée de la Rémarde. La ferme fortifiée des Tourelles protège Saint-Cyr-sous-Dourdan. Admirez ensuite les jolies maisons en pierres du très pittoresque village du Val Saint-Germain. Un endroit qu’affectionnait tout particulièrement l’acteur Lino Ventura. Un peu plus loin, au bout d’un grand canal trône majestueusement le château du Marais. Vous grimpez ensuite le joli village de Vaugrineuse pour rejoindre sur le plateau le parc floral du château de Courson. Après cette pause bucolique, vous redescendez dans la vallée. Dernier regard sur le chapelet d’étangs de la Remarde depuis le point de vue de la Boissière avant d’entamer un bref intermède I au fil de l’Orge. Vous remontez alors la Renarde aux coteaux boisés. Peu après le manoir de Segré, au terme d’une belle côte, se devine enfin la silhouette élancée de la magnifique église gothique de Saint-Sulpice de Favières. À travers les arbres, vous apercevrez le château du domaine de Souzy-la-Briche, l’une des résidences officielles du Président de la République. Entourée de douves, la forteresse de Villeconin est un beau témoignage de l’art défensif médiéval. En quelques lacets, vous vous hissez de nouveau sur le plateau Hurepoix. En zigzaguant à travers les champs sur de petites routes désertes vous ralliez Les Granges le Roi à l'orée des immensités de la Beauce, avant une dernière descente sur Dourdan.

Comment s’y rendre

Dourdan se situe à 54 km au ouest de Paris.

RER C, Gare de Dourdan (1 heure depuis la Bibliothèque François Mitterrand).

En voiture. Depuis la Porte d'Italie prendre l’A 6, puis l’A 10 jusqu'à la sortie n° 10. Il vous reste plus que 6 km à faire par la D 149 puis la D 836.

Que Visiter ?

Incontournable

CHÂTEAU DE DOURDAN. www.chateaudedourdan.

Durée 2 heures. Ouvert du mercredi au dimanche et jours fériés de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures (17 heures le vendredi). Défendue par des douves, de huit tours et d’un donjon circulaire, cette grande forteresse a été bâtie sur l'ordre de Philippe Auguste en 1222. Elle servait à protéger Paris et Chartres. Dans un grenier à sel, le muséemunicipal évoque l’histoire de la région.

PARC ET CHÂTEAU DU MARAIS au Val Saint Germain. Durée 2 heures, ouvert dimanches et jours fériés de 14 à 18 h 30. Autour d’un grand canal long de 500 mètres, 40 hectares de calme et de verdure servent d’écrin à cet élégant château construit au XVIIIème siècle. Il abrite aussi le Musée Talleyran et Gaston Palewski.

PARC ET CHÂTEAU DE COURSON. Ouvert dimanches et jours fériés de 14 à 18 heures (de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures pour le parc). Internet www.coursondom.com

Datant du XVIIe siècle ce manoir présente un intéressant mobilier napoléonien et de superbes peintures espagnoles. Mais le clou du spectacle, reste la découverte de la multitude de plantes et d’arbres exotiques du parc romantique à l’anglaise, coloré en toute saison.

ÉGLISE DE SAINT-SULPICE de Favières. Durée 30 minutes. Construit entre 1245 et 1260, cet imposant édifice gothiquetrès lumineux surplombe les quelques maisons du hameau. Dans cet important lieu de pèlerinage ne manquez pas non plus la chapelle des miracles.

CHÂTEAU DE VILLECONIN. Tél. : 01 47 05 31 31. Durée 45 minutes. Ouvert dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 18 heures. En grès, ce château médiéval a fière allure. À l’intérieur revivez l’histoire riche et mouvementée des lieux qui remonte à l’époque d’Hugues Capet.

À voir aussi

Place du Marché aux Grains à Dourdan • Ferme des Tourelles à Saint-Cyr-sous-Dourdan • Église du Val Saint Germain • Lavoir de Machery et Château de la Fontaine-aux-Cossons à Vaugrineuse • Église Saint-Léonard et Abbaye Notre Dame de l’Ouÿe aux Granges-le-Roi.

Où manger ?

Restaurants Gastronomique

BLANCHE DE CASTILLE à Dourdan (rue Demetz). Tél. : 01 60 81 19 10.

LA FLEUR DE SEL à Dourdan (1, rue Francisque Sarcey). Tél. : 01 60 81 90 94.

L’AUBERGE DU MARAIS au Val Saint Germain (1, route de Vaugrigneuse). Tél. : 01 64 58 82 97.

L'ATLANTIDE à Saint-Yon (1 cour Sablons). Tél. : 01 64 58 42 15.

LE PLAISIR DES GRANGES aux Granges-le-Roi (61, rue d’Angerville). Tél. : 01 64 59 46 70.

Sur le pouce

LA REMARDE à Saint-Cyr-sous-Dourdan (2, route de Paris). Tél. : 01 64 59 19 20.

LA FERRONNIÈRE à Saint-Sulpice de Favières (10, place de l’Église). Tél.: 01 64 58 42 07.

Balade 29 Essonne : Juine et Chalouette

49 km, 2 côtes, peu vallonné, entre 2h25 et 4h50 (10 à 20km/h)

https://www.google.com/maps/d/edit?mid=zHsUQ8L1FM7s.kd9-1ePMGHvE

http://ridewithgps.com/routes/3706651

Descriptif

Bâtie au bord de trois rivières, l’ancienne ville royale d’Étampes possède un important patrimoine historique avec notamment pas moins de quatre églises anciennes. On la surnommait la Petite Venise. Vous remontez le cours de la Chalouette qui est jalonnée de lavoirs, moulins, prieurés, églises typiques et demeures anciennes. Une piste cyclable vous conduit jusqu’à Saint-Hilaire. En surplombant un petit étang la route s’élève vers Chalou-Moulineux, siège d’une ancienne commanderie de templiers. Vous êtes perdu dans l’immensité des champs de blé de la Beauce. Via la localité de Monnerville, vous plongez sur Méréville la capitale du cresson. Véritable oasis de charme, la cité mérite une halte prolongée pour admirer les halles médiévales, la tour Trajane, le château et son parc autrefois l’un plus des magnifique d’Europe, et le lavoir du XVIIIe siècle. Vous observez dans les environs de nombreuses cressonnières qui s’épanouissent dans un climat privilégié. L’Essonne est un effet le premier producteur de cresson en France. En suivant la rive droite, vous descendez alors le cours nonchalant de la Juine agrémentée de beaux manoirs. Vos dernières visites seront consacrées aux vestiges de l'abbaye de Morigny et au parc du château de Jeurre. En revenant vers Étampes, remarquez enfin juchée sur une colline boisée, la tour de Guinette, date de l’époque de Philippe Auguste.

Comment s’y rendre ?

Étampes se situe à 50 km au sud de l'Ile de Paris.

RER C, Gare d’Étampes (57 minutes mis la Gare d’Austerlitz). Ou 30 minutes par le Train du même endroit.

En voiture. Depuis la Porte d'Orléans prendre l’A 6, l’A 10, puis la N 20.

Que Visiter ?

Incontournable

COLLÉGIALE NOTRE-DAME à Étampes. Tél. : 01 69 92 69 00. Un élégant clocher roman surmonte cet édifice dont l’origine remonte à 1130. À l’intérieur, le mélange de styles abrite de belles statues et de jolis vitraux.

HALLES DE MÉRÉVILLE. Monumentales et remarquables, elles occupent le centre du bourg et sont constituées d’une charpente en bois reposant sur des piliers en pierre. La construction remonte au XVIe siècle.

MUSÉE D’ÉTAMPES (Cours de l’Hôtel de Ville). Tél. : 01 69 92 69 16. Fax. : 01 69 92 69 03. Ouvert du mercredi au dimanche de 14 à 17 heures. Fossiles, objets préhistoriques, gallo-romains, médiévaux, et Renaissance, peintures et sculptures du XVIIIe au XXe, évoquent la riche histoire de la région.

PARC DE JEURRE à Morigny-Champigny. Tél. : 01 64 94 5743 ou 01 64 94 08 78. Fax. : 01 64 94 08 78. Ouvert tous les jours sauf mercredi, samedi matin et jours fériés de 10 à 15 heures. Ici sont rassemblées des fabriques typiques qui fleurissaient dans les parcs au XVII et XVIIIe siècle. Vous pourrez ainsi voir un temple, une laiterie, une colonne...

À voir aussi

Tour de Guinette à Étampes • Église Saint-Martin à Étampes • Prieuré et Site Géologique de Saint-Hilaire • Commanderie Templière de Chalou Moulineux • Colonne Trajan, le Château et son parc à Méréville • Site Géologique d’Ormoy-la-Rivière • Abbaye et Site Géologique de Morigny.

Où manger ?

Restaurants Gastronomique

LA TERRASSE SAINT GILLES à Étampes (24, place Saint Gilles). Tél. : 01 60 80 15 56.

LA GUINGUETTE DU LAC à Étampes (5, avenue Charles de Gaulle). Tél. : 01 69 92 05 58.

LA CRÉMAILLÈRE à Saclas (3, place de l'Église). Tél. : 01 64 95 62 60.

AUBERGE DE COURPAIN à Fontaine-la-Rivière (Montoir de Marolles). Tél. : 01 64 95 67 04.

LE VIEUX CHAUDRON à Ormoy-la-Rivière. Tél. : 01 64 94 39 46.

Sur le pouce

CAFÉ-RESTAURANT LE RALLYE à Méréville (20, rue Jules Ferry). Tél. : 01 64 95 04 28.

AU REPOS DE LA VALLÉE à Boissy-la-Rivière (2, rue de la République). Tél. : 01 60 80 94 92.

LA GUINGUETTE DU LAC à la Base de Loisirs d’Étampes (5, avenue Charles de Gaulle)

Balade 30 Essonne • Yvelines : Vallée de la Bièvre et forêt de Verrières

La petite vallée de la Bièvre abritait autrefois l'abbaye du Val Profond (Xlle siècle) avant de devenir seigneurie sous Charles V. Les bois giboyeux ont ensuite séduit les souverains. Ecrivains et artistes (Ingres, Hugo, Listz, Berlioz, Chateaubriand...) ont également apprécié le charme des lieux. Vous quittez le village en longeant le cours d'eau en lisière de la forêt. Des castors peuplaient jadis les environs, tandis que 40 moulins jalonnaient les méandres jusqu'à Paris. Une petite halte à Verrières-le-Buisson vous permettra d'apprécier les châteaux les petits lacs et de très belles villas anciennes fleuries de clématites et nichées dans la verdure.

Une belle côte vous hisse vers la batterie des Gâtines sur le plateau forestier de Verrières. Pendant une dizaine de kilomètres, vous arpenterez les futaies de châtaigniers et de chênes rouvres. Quelques ouvrages militaires datant de 1870 rappellent le rôle stratégique de ce bastion qui domine le sud de la région parisienne. En passant sous la N 118, vous glissez vers le musée de la photo de Bièvres. Un peu plus bas à droite une petite route serpente agréablement entre manoirs, fermes et villas cossues, offrant de beaux points de vue sur la vallée.

Après cette bucolique escapade, vous atteignez Jouy-en-Josas, encore plongée dans le souvenir de la splendeur de sa manufacture de toiles. Toujours au fil de la Bièvre, vous pédalez alors sous l'une des 19 arcades du monumental aqueduc (580 m de lofl qui alimentait en eau les bassins et fontaines du château de Versalles depuis les étangs de Saclay. Une côte et voici Buc. Après sa traversée de la Manche, Louis Blériot s'est installé ici en 1909 pour construire ses avions. Essais, records et meetings s'y sont succédés. Un beau château, un parc et un vaste étang incitent au farniente. Vous rejoignez alors les hauteurs des Loges en Josas pour apprécier le château des côtes et les espaces horticoles. Redescendus dans vallée, une belle piste cyclable vous ramènera à Bièvres.

Balade 31 Essonne • Yvelines : Plateau de Saclay et Vallon de la Mérantaise

Le parcours .

Balade 35 Hauts-de-Seine • Essonne : La Coulée verte

Avec le Canal de l'Ourcq au nord-est, c'est la façon la plus agréable de traverser l'urbanisation très dense de la banlieue parisienne. De la porte de Vanves, la piste longe tout d'abord le métro aérien. À la suite des nombreux travaux immobiliers dans le quartier de Châtillon-Montrouge, l'itinéraire cyclable s'interrompt sur quelques centaines de mètres. Mais en suivant les voies ferrées vous récupérez la promenade à Bagneux.

Cette coulée verte serpente sur le tracé du TGV qui passe en souterrain. Bordé de jolies villas, le périple est légèrement ondulé et décrit quelques courbes dans de bucoliques espaces verts. Vous filez ainsi jusqu'au domaine de Vilgenis à Massy dans la vallée de la Bièvres. Sur le chemin du retour, vous partez à gauche à l'assaut des collines du splendid site naturel de la Vallée aux Loups qui s'articule autour d'une forêt, d'un arboretum et du domaine de Chateaubriand. Pour éviter de monter une côte de plus à cause des sens uniques, poussez votre vélo sur environ 300 mètres pour retrouver le rond-point de l'avenue Sinet.

Vous prolongez votre effort sur les hauteurs du Plessis-Robinson pour admirer le magnifique point de vue depuis la terrasse du parc Henri Sellier. Vous dégringolez ensuite jusqu'au vaste parc de Sceaux. Une longue halte en perspective avant d'effectuer les ultimes kilomètres sur un terrain assez plat.

Balade 37 Paris • Seine-Saint-Denis • Seine-et-Marne : Canal de l'Ourcq

Départ et arrivée Parc de la Villette. 50,3km, assez plat, entre 2h30 (20km/h) et 5 heures (10km/h). Possibilité de démarrer du Parc de la Bergère à Bobigny et éviter ainsi le premier segment très urbanisé, et de rentrer par le RER B5 station Mitry-Claie.

Descriptif

C'est une formidable échappée qui traverse toute la banlieue sans un feu rouge ni une voiture. Vous allez ainsi sillonner une dizaine de communes. Le parcours très facile est plat et donc accessible à toute la famille. Toutefois le week-end il faudra pédaler au milieu d'une foule de marcheurs, joggers et poussettes.

L'aventure démarre dans les jardins du parc de la Villette, à proximité du Zénith. Passant sous le périphérique, vous progressez dans un dédale de voies ferrées et de friches industrielles avec quelques pavés. La balade redevient bucolique à partir de Bobigny en longeant le parc de la Bergère (23 hectares). Des pavillons avec jardins rythment les berges et de petits ponts permettent de passer d'une rive à l'autre. Vous traversez ensuite l'agréable parc forestier de Sevran (115 hectares). Quelques petites côtes sinueuses animent la monotonie du canal. Bordée de saules et de peupliers, la randonnée devient plus campagnarde à mesure que vous vous rapprochez de la Seine-et-Marne.

À la fin de la piste cyclable, une petite boucle vous entraîne vers Claye-Souilly et les villages typiques de Messy et Gressy. Après un bon repas, il sera temps alors de prendre le chemin du retour en sens inverse. Vous pouvez aussi poursuivre la balade jusqu'au bassin et la rotonde de la Villette, toujours sur une piste cyclable.. Mais il faudra compter 3 km aller-retour en plus. Et pour la détente, animations et terrasses de cafés ne manquent pas dans le quartier.

Comment s'y rendre ?

Le Parc de la Villette se trouve dans le XIXe arrondissement au nord-est de Paris entre la Porte de Pantin et la Porte de la Villette.

Métro, Porte de Pantin ou Porte de la Villette.

En voiture, périphérique sortie Porte de la Villette, puis avenue de la Porte de la Villette. Ou sortie Porte de Pantin, puis avenue Jean Jaurès.

Balade 41 Val-de-Marne : Boucles de la Marne

Descriptif

Non loin de Paris, les rives de la Marne offrent une superbe escapade dénuée de difficulté et jalonnée d'une vingtaine d'îles. De Nogent, vous quittez le parc du peintre Watteau pour rejoindre le pavillon Baltard, rescapé de la grande époque du trou des Halles. Bien vite vous êtes au bord du fleuve. Vous traversez rapidement Joinville pour rejoindre le canal de Saint-Maur. Pêcheurs et promenade plantée vous accompagnent jusqu'à la passerelle du halage pour sillonner les îles Brise-Pain et Sainte-Catherine. De belles villas sont nichées dans une abondante végétation. Par l'îlot naturel des Ravageurs, vous retrouvez les berges de Saint-Maur. Vous suivez bientôt la boucle parfaite de la Marne sur piste cyclable. Les gentilhommières cossues et un chapelet d'îlots sauvages se succèdent. Vous passez sur l'autre rive pour apprécier l'ancien site de la plage de Champigny-sur-Marne.

Le dimanche de 10 à 18 heures du Pont de Champigny à celui de Nogent, les quais sont fermés à la circulation pour le plus grand plaisir des cyclistes. N'hésitez pas à faire un détour en face pour voir la Tour Rabelais et les ruines de l'abbaye de Saint-Maur. Sur le coteau, le parc du Tremblay (75 hectares) réjouira les amateurs de sport et de verdure. Quelques guinguettes rappellent l'époque où plus de 200 établissements amusaient la région entière. Vous passez sous l'immense viaduc ferroviaire de Nogent pour rejoindre les pavillons pittoresques de Bry en regardant l'île privée des Loups. Un peu plus loin une passerelle marque le chemin du retour sur les rives du Perreux en direction du port de plaisance de Nogent. Remarquezles nombreux hangars à bateaux qui ont fleuri dès le XIXe siècle avec un grand raffinement architectural.

Balade 45 Val-d'Oise : Vexin Ouest

Départ et arrivée La Roche-Guyon. 50km, 10 côtes, assez valonné, entre 2h30 (20km/h) et 5h (10km/h).

Descriptif

Aux portes de la Normandie, découvrez la partie occidentale du vaste parc naturel du Vexin Français créé en 1995. Rendez-vous dans le village pittoresque de La Roche-Guyon lové dans une courbe de la Seine. Un donjon médiéval surplombe un élégant château. La route s'élève sérieusement à flanc de falaises de craies percées de cavernes. Vous vous hissez ainsi sur la Route des Crêtes qui offre un somptueux point de vue sur la vallée de la Seine et la campagne environnante. Sur le plateau, le relief ondule vers les villages typiques de Chérence et de Villers-en-Arthies avec de jolis lavoirs. La pierre des carrières de Chérence a servi à la construction de nombreux monuments comme La Madeleine ou l'Arc de Triomphe. Quelques kilomètres plus loin, découvrez le domaine de Villarceaux, dans lequel est niché le manoir de Ninon de Lenclos. Vous glissez alors vers les maisons de tuffeau de Bray-et-Lû sur les bords de l'Epte, qui sert de frontière entre la Normandie et l'Ile-de-France. L'agréable vallon de l'Aubette vous conduit au château d'Ambleville avant de grimper à l'assaut de celui de Magnitot. Un peu plus loin c'est l'église de Saint-Gervais qui dévoile ses plus beaux atours. Au fond d'une Cuvette Magny-en-Vexin, principal bourg commercial de la région, conserve encore des hôtels et maisons anciennes remarquables. Une sévère côte démarre de l'Aubette pour retrouver le plateau de Génainville, où tous observez d'importants vestiges ce villas romaines. Une grisante et panoramique plongée gagne rapidement la superbe église romano-gothique de Vétheuil. Cet ancien village vigneron a servi de décor à de nombreux tableaux impressionnistes. Claude Monet y a ainsi séjourné trois ans. Au fil de la Seine, vous musardez enfin sur un terrain plat avec une halte devant l'église troglodytique de Haute-lsle creusée dans la falaise.

Comment s'y rendre ?

La Roche-Guyon se situe à 65 km au nord-ouest de Paris.

Train , au départ de la Gare Saint-Lazare. Gare à Bonnières-sur-Seine (à 8 km en 1 h 19) ou Mantes-la-Jolie (à 15 km en 48 minutes).

En voiture . Depuis la Porte d'Auteuil prendre l'A 13 en direction de Rouen, sortie n°14 après Mantes-la-Jolie. Prendre la N 15 et traverser la Seine à Bonnières puis emprunter la D 100 jusqu'à La Roche-Guyon.

Utile : Office de tourisme de La Roche-Guyon (rue de l'Hospice). Tél. : 01 34 79 72 84.

Maison du Tourisme du Vexin à Magny-en-Vexin (Place de la Halle). Tél. :01 34 46 80 23

Comité départemental de tourisme du Val d'Oise.

Château de la Motte. Rue François de Ganay 95270 Luzarches. Tél. : 01 30 29 51 00. Fax. : 01 34 71 06 65. Internet www. val-doise-tourisme. fr

Parc naturel régional du Vexin français, Maison du Parc, Château de Thémécourt, 95450 Thémécourt. Tél. : 01 34 66 15 10. Fax : 01 34 66 15 11. Internet www.parc-naturel-vexin.fr

Cartes : Michelin n° 305 au 1/150 000e. Michelin n° 106 au 1/100 000e. IGN Top 25 n° 2112 E et 2113 E au 1/25 000e.

Balade 46 Val-d'Oise : Au cœur du Vexin

Départ et arrivée Guiry-en-Vexin, 49km, 6 côtes, moyennement vallonné, entre 2h25 (20km/h) et 4h50 (10km/h)

Descriptif

Second circuit dans ce parc naturel qui s'étend sur 66 000 hectares et 94 communes. Au hasard de votre balade, vous rencontrez de curieuses croix pattées en pierre. Il s'agit d'anciennes bornes de territoire qui datent du Moyen-Age. Depuis l'élégant château Renaissance de Guiry-en-Vexin vous rejoignez les thermes gallo-romains de Wy qualifié de joli village par Henri IV, avec à l'horizon les buttes boisées d'Arthies. La pente s'élève sur le plateau jusqu'à Cléry-en-Vexin. Après un crochet par Nucourt, vous apercevez le clocher de l'église de Chars, l'une des plus remarquables du Vexin. Vous suivez alors fidèlement le cours bucolique de la vallée de la Viosne jalonnée de marais et d'étangs jusqu'à Us. À proximité de Santeuil, l'étang de Vallière est un espace naturel préservé qui attire de nombreuses espèces d'oiseaux. De l'autre côté du plateau se dresse le castel de Vigny, réplique de château de la Loire. Au fil de l'Aubette ombragée, une petite boucle s'impose pour aller visiter le musée de la Moisson à Sagy et distinguer à travers les arbres le manoir privé de Villette à la sortie de Condécourt, sorte de petit Versailles. Toujours au bord de l'Aubette, le périple vous transporte vers le musée du Vexin de Théméricourt. Derniers efforts pour rallier le lavoir d'Avernes, puis le Golf de Gadancourt. La fin de l'étape dégringole sur Guiry.

Comment s'y rendre ?

Guiry-en-Vexin se situe à 46 km au nord-ouest de Paris.

Train , au départ de la Gare Saint-Lazare (53 minutes). Gare à Us (à 9 km).

En voiture . Depuis la Porte de Clichy. prendre la D 911, l'A 86, puis l'A 15 direction Pontoise qui se prolonge par la N 14 pendant 18 km. Emprunter alors à gauche la D 159 pour rejoindre Guiry-en-Vexin.

Utile : Comité départemental de tourisme du Val d'Oise. Château de la Motte. Rue François de Ganay. 95270 Luzarches. Tél. : 01 30 29 51 00. Fax. : 01 34 71 06 65. Internet: www.val-doise-tourisme.fr

Parc naturel régional du Vexin français, Maison du Parc, Château de Thémécourt, 95450 Thémécourt Tél. : 01 34 66 15 10. Fax : 01 34 66 15 11. Internet www.parc-naturel-vexin.fr

Cartes : Michelin n° 305 au 1/150 000e. Michelin n° 106 au 1/100 000e. IGN Top 25 n° 2213 O au 1/25 000e.

Balade 47 Val-d'Oise : Le Vexin des peintres

Départ et arrivée Auvers-sur-Oise, 51,5km, côtes, assez vallonné, entre 2h05 (20km/h) et 5h10 (10km/h)

Descriptif

Vous partez cette fois-ci à la rencontre de la partie orientale du parc naturel du Vexin. Au bord de l'Oise, le village perché d'Auvers tire sa notoriété des séjours des plus fameux peintres impressionnistes comme Paul Cézanne, mais surtout Vincent Van Gogh qui y est enterré. En roue libre sur une piste cyclable vous rejoignez Butry pour vous enfoncer dans l'agréable vallon du Sausseron, jalonné d'anciens moulins, de ravissants manoirs et de villages pittoresques comme celui de Nesles-la-Vallée. Dans cette nature sauvage s'épanouissent de rares orchidées. Avec sa silhouette caractéristique, le pigeonnier de Labbeville domine les environs. La région a compté jusqu'à plus de 85 pigeonniers de tous styles et de toutes formes. Surplombant une petite rivière bucolique, vous ralliez l'ancienne seigneurie de Vallangoujard. Sur une petite route, vous serpentez ensuite dans le vallon qui mène à Rhus, avant une sérieuse montée en direction des remarquables églises d'Épiais-Rhus puis de Grisy-les-Plâtres. Vous pédalez désormais au milieu des champs qui s'étendent autour de Cormeilles. Une petite descente et vous découvrez le pittoresque château XVIIe qui surplombe le village de Montgerouit. Après une courte escapade dans la vallée de la Viosne vous remontez sur le plateau par la côte de Boissy-Paillerie. Sur un relief ondulé, vous prolongez vote chemin vers Livilliers avant d'obliquer vers les hauteurs d'Ennery. Moins de trois kilomètres plus loin, ne manquez pas à droite la petite route campagnarde qui vous entraîne vers l'ancienne ferme fortifiée de Chaponval. De jolis manoirs, avec tourelles et quelques habitations troglodytes agrémentent vos derniers tours de roues à l'écart de la circulation.

Comment s'y rendre ?

Auvers-sur-Oise se situe à 34 km au nord-ouest de Paris.

Train, au départ de la Gare du Nord (59 minutes) avec changement à Saint-Ouen-L'Aumône. Gare à Auvers-sur-Oise.

En voiture. Depuis la Porte de Clichy, prendre la D 911, l'A 86, puis l'A 15. Ensuite l'A 115 vers Taverny, puis la D 928 qui franchit l'Oise.

Utile : Office de tourisme d'Auvers-sur-Oise. Manoir des Colombières.

Rue de la Sansonne. Tél. : 01 30 36 10 06. Fax. : 01 34 48 08 47. Internet www.auvers-sur-oise.com

Comité départemental de tourisme du Val d'Oise.

Château de la Motte. Rue François de Ganay 95270 Luzarches. Tél. : 01 30 29 51 00. Fax. : 01 34 71 06 65. Internet www. val-doise-tourisme. fr

Parc naturel régional du Vexin français, Maison du Parc, Château de Thémécourt, 95450 Thémécourt. Tél. : 01 34 66 15 10. Fax : 01 34 66 15 11. Internet www.parc-naturel-vexin.fr

Cartes : Michelin n° 305 au 1/150 000e. Michelin n° 106 au 1/100 000e. IGN Top 25 n° au 1/25 000e.

Balade 48 Val-d'Oise : Forêts de l'Isle-Adam et de Carnelle

Départ et arrivée Parmain, 48km, 6 côtes, moyennement vallonné, entre 2h25 (20km/h) et 4h50 (10km/h)

Descriptif

Agréable cité verte, l'lsle-Adam s'étend entre les rives de l'Oise et une belle forêt domaniale de 1 548 hectares. Une longue montée rectiligne vous conduit sur les hauteurs du massif à proximité d'un vénérable chêne de plus de 500 ans. La route s'élève et grimpe encore vers Nerville. Petite transition par Maffliers et la plaine de France pour rejoindre la forêt de Carnelle très accidentée (1 000 hectares). Comme en témoigne la courte mais dure côte à 14 %, qui rallie l'étonnant site préhistorique de la Pierre Turquaise. Une pause au bord du superbe lac Bleu vous permet de souffler entre deux raidillons, avant de dévaler vers le beffroi typique de l'église de Viarmes. Dans la plaine l'abbaye cistercienne de Royaumont nichée dans un écrin de bois et d'étangs mérite une longue visite. En repassant à Viarmes une nouvelle grimpette ardue atteint le village perché de Saint-Martin du Tertre.

C'est de ce balcon de l'île de France que Claude Chappe a réalisé en 1793 la premier expérience de télégraphe. La route encorniche culmine à 208 m au carrefour de Vauréal avant de descendre vers Beaumont-sur-Oise. Ancienne ville fortifiée, les vestiges du château surplombent l'église Saint-Laurent (XIIIe siècle) dont le style s'inspire de Notre-Dame de Paris. Longeant plus ou moins la voie ferrée une longue mais régulière montée vous ramène dans la forêt de l'lsle-Adam, avec un détour par le vaste parc du château de Nointel (50 hectares). Au fil de ce dernier effort, vous observez les manoirs et belles demeures tapies dans la végétation. Trois kilomètres de descente en roue libre pour retrouver votre point de départ. Au retour flânez d'îles en étangs, au pied des arches du vieux pont des Cabouillet (XVIe siècle), en admirant les villas cossues, puis le pavillon chinois dans le parc de Cassan. Un charme qui a séduit des personnages illustres comme Balzac ou Mozart. L'activité nautique de plaisance et de promenade rappelle le glorieux passé fluvial de la ville.

Comment s'y rendre ?

L'Isle-Adam se situe à 42 km au nord-ouest de Paris.

Train, depuis la Gare du Nord en direction Persan-Beaumont. Gare de L'Isle-Adam-Parmain (durée 47 minutes) à 500 mètres.

En voiture. Autouroute A 1 sortie n: 3. Puis N 401 et N 1 jusqu'à la sortie n°11. Rejoindre alors Plsle-Adam par la D 922.

Utile : Office de tourisme de l'Isle-Adam (46, Grande Rue). Tél. : 01 34 69 41 99. Fax. : 01 34 08 09 79. Internet www. ville-isle-adam. fr

Balade 50 Val-d'Oise : Pays de France

Départ et arrivée Ecouen, 60,5km, 7 côtes, moyennement vallonné, entre 3h05 (20km/h) et 6h10 (10km/h)

Descriptif

Au nord de Paris, vergers et champs s'étendent à perte de vue dans la plaine du pays de France. Cette monotonie est rompue par d'agréables vallées et quelques richesses du patrimoine. Le plus beau joyau est sans nul doute l'immense et élégant château d'Écouen situé à l'orée d'une forêt d'une centaine d'hectares. En traversant la N 16 vous prenez la direction du hameau de Bouqueval, pour retrouver l'une des nombreuses pistes cyclables du secteur. Derrière l'église de Fontenay-en-Parisis, une belle côte vous hisse vers la chapelle de Châtenay-en-France. À quelques tours de roues de Villeron admirez la superbe grange dîmière (Xllle siècle) de Vollerand. Au fil des rives boisées du Crould, vous atteignez le village de Vémars où repose l'écrivain François Mauriac. Repartant en sens inverse vous obliquez cette fois-ci vers Marly-la-Ville. Plus bas, vous empruntez alors la riante vallée de l'Yzieux. Aux portes de Luzarches une magnifique petite route ondule entre bois et étang pour découvrir au fond d'un vallon le château d'Hérivaux. Sur l'emplacement d'une ancienne abbaye ont vécu ici Benjamin Constant et Madame de Staël. Après cette pause bucolique. Luzarches mérite une halte prolongée pour explorer le quartier du château et la halle du XVIIIe. Une longue et ultime côte rejoint le Jagny-le-Bois. Le parcours est désormais plat jusqu'au réseau de pistes cyclables. Votre set ennemi peut être le vent. Les sept derniers kilomètres sont identiques au départ pour éviter les grands axes.

Comment s'y rendre ?

Écouen se trouve à 12 km au nord de Paris.

Train, depuis la Gare du Nord, Gare d' Écouen-Ezanville (15 minutes).

En voiture. Depuis la Porte de la Chapelle, prendre PA1, puis à Saint-Denis la N 1, puis la N 16 en direction de Chantilly.

Utile : Hôtel de Ville d'Écouen (Place de la Mairie). Tél. : 01 39 33 09 00. Fax. : 01 34 19 63 29. Internet www. ville-ecouen.fr

Office de tourisme de Luzarches (6. rue Saint-Damien). Tél. : 01 34 09 98 48. Internet www.luzarches.net

Comité départemental de tourisme du Val d'Oise. Château de la Motte. Rue François de Ganay 95270 Luzarches. Tél. : 01 30 29 51 00. Fax. : 01 34 71 06 65. Internet www.val-doise-tourisme. com

Cartes : Michelin n° 305 au 1/150 000e. Michelin n° 106 au 1/100 000e. IGN Top 25 n° 2313 OT et 2413 OT au 1/25 000e.

Week-ends autour de Paris

Le routard 2010

Nord-ouest

ITINÉRAIRE 1 : LE VEXIN NORMAND ET LE PAYS DE LYONS (PARIS : 65 km)

• Vétheuil • La Roche-Guyon • Giverny • Vernon • Les Andelys • La forêt de Lyons • Lyons-la-Forêt • Lisors et l'abbaye de Mortemer • L'abbaye de Fontaine-Guérard • Le château de Vascœuil et le centre d'Art et d'Histoire

ITINÉRAIRE 2 : LA VALLÉE DE LA SEINE (PARIS : 150 km)

• La Bouille • Le manoir de Villers • L'abbaye Saint-Georges • L'abbaye de Jumièges • Le Conihout • L'abbaye Saint-Wandrille • Caudebec-en-Caux • Allouville-Belle-fosse • Villequier

ITINÉRAIRE 3 : LA CÔTE FLEURIE (PARIS : 200 km)

• Le pont de Normandie • Honfleur • Deauville-Trouville

ITINÉRAIRE 4 : CABOURG ET LE PAYS D'AUGE (PARIS : 225 km)

• Cabourg • Dives-sur-Mer • Houlgate • Le pays d'Auge : Beuvron-en-Auge, Cambremer, Beaumont-en-Auge, Pierrefitte-en-Auge

ITINÉRAIRE 5 : LA CÔTE DE NACRE ET LES PLAGES DU DÉBARQUEMENT (PARIS : 250 km)

• Le Mémorial de Caen • Sword Beach : Bénouville, Ouistreham et Riva-Bella • Juno Beach: Saint-Aubin-sur-Mer. Courseulles-sur-Mer • Arromanches • Bayeux • Omaha Beach • La pointe du Hoc • Sainte-Mère-Église • Utah Beach

ITINÉRAIRE 6 : ÉTRETAT ET LA CÔTE D'ALBÂTRE (PARIS : 218 km)

• Étretat • Yport • Fécamp • Veu-les-les-Roses • Varengeville-sur-Mer

ITINÉRAIRE 7 : AMIENS ET L'AMIÉNOIS (PARIS : 140 km)

• Amiens • À l'ouest d'Amiens : Samara - le grand parc naturel de la préhistoire à La Chaussée-Tirancourt, la collégiale et les vestiges du château de Picquigny • Au nord d'Amiens : la cité souterraine de Naours • Doullens • Lucheux • À l'est d'Amiens : Corbie • Au sud et au sud-ouest d'Amiens : la Coulée verte, Conty

ITINÉRAIRE 8 : LA BAIE DE SOMME (PARIS : 180 km)

• Saint-Valery-sur-Somme • Le Crotoy • Rue • L'abbaye de Valloires et la vallée de l'Authie • Le parc ornithologique du Marquenterre • Abbeville

ITINÉRAIRE 9: L'OISE NORMANDE (PARIS : 76 km)

• Beauvais • L'Oise normande et le pays de Bray : Marseille-en-Beauvaisis, Hétomesnil, Gerberoy, Saint-Germer-de-Fly

ITINÉRAIRE 10 : PONTOISE ET LA VALLÉE DE L'OISE (PARIS : 50 km)

• Pontoise • Auvers-sur-Oise • Mériel • Valmondois • Nesles-la-Vallée • L'Isle-Adam • Saint-Leu-d'Esserent

Nord-est

DONE ITINÉRAIRE 11 : CHANTILLY (CHÂTEAU ET FORÊT ; PARIS : 49 km)

• Chantilly • Les étangs de Commelles • Luzarches • L'abbaye de Royaumont

ITINÉRAIRE 12 : SENLIS ET SES ENVIRONS (PARIS : 51 km)

• Senlis • La forêt d'Halatte : Verneuil-en-Halatte, Roberval, Rhuis, Saint-Vaast-de-Longmont, Raray • L'abbaye de Chaalis • La mer de Sable • Ermenonville • Le parc Astérix

ITINÉRAIRE 13 : COMPIÈGNE ET SA FORÊT (PARIS : 82 km)

• Compiègne • La forêt domaniale de Compiègne • Pierrefonds

ITINÉRAIRE 14 : REIMS ET LE NORD DE LA CHAMPAGNE (PARIS : 143 km)

• Reims • La montagne de Reims : Rilly-la-Montagne, Verzenay, Verzy, l'observatoire du Sinaï, Louvois, Hautvillers • Épernay • La Côte des Blancs : Cramant, Avize. Oger, Le Mesnil-sur-Oger, Vertus, Mont-mort-Lucy, Fromentières

ITINÉRAIRE 15 : DISNEYLAND PARIS (PARIS : 32 km)

• Parc Disneyland • Parc Walt Disney Studios • À l'extérieur des parcs

ITINÉRAIRE 16: MARNE ET GRAND MORIN (PARIS : 30 km)

• Champs-sur-Marne • Le château de Ferrières • Les bords de Marne • Meaux • Crécy-la-Chapell • Coulommiers et la Brie • Jouarre

Sud-est

ITINÉRAIRE 17 : PROVINS ET LE PROVINOIS (PARIS : 91 km)

• Provins • Le Provinois et ses villages : Saint-Loup-de-Naud, l'abbaye de Preuilly, Chalautre-la-Petite, Rampillon • Le Pays nogentais : Nogent-sur-Seine, le château de La Motte-Tilly

ITINÉRAIRE 18 : DES BORDS DE SEINE À VAUX-LE-VICOMTE (PARIS : 70 km)

• Thomery   • Vulaines-sur-Seine • Samois-sur-Seine • Bois-le-Roi • Le château de Vaux-le-Vicomte • Champeaux

ITINÉRAIRE 19 : LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU (PARIS : 65 km)

• Fontainebleau • Barbizon • Les gorges d'Apremont • Les gorges de Franchard

ITINÉRAIRE 20 : DE MILLY-LA-FORÉT À LARCHANT (PARIS : 55 km)

• Milly-la-Forét • Courances et son château • Larchant

ITINÉRAIRE 21 : LA VALLÉE DU LOING (PARIS : 77 km)

• Moret-sur-Loing • Montereau • Montigny-sur-Loing • Bourron-Marlotte • La mare aux Fées • Grez-sur-Loing • Nemours • Souppes-sur-Loing   • Château-Landon

ITINÉRAIRE 22 : TROYES ET LE SUD DE LA CHAMPAGNE (PARIS : 200 km)

• Troyes • Le pays d'Othe : Aix-en-Othe • Le Chaourçois : Ervy-le-Châtel, Chaource, Maisons-lès-Chaource • La côte des Bar : Les Riceys. Essoyes. Bayel. Clairvaux, Bar-sur-Aube • Les grands lacs de la forêt d'Orient : au nord des grands lacs, au sud des grands lacs, entre Troyes et les grands lacs

ITINÉRAIRE 23 : D'AUXERRE À VÉZELAY (PARIS : 168 km)

• Auxerre • Les villages de l'Auxerrois : Coulanges-la-Vineuse, Escolives-Sainte-Camille • Vincelottes • Irancy • Saint-Bris-le-Vineux • Cravant • Arcy-sur-Cure • Vermenton • Vézelay • Saint-Père

Sud-ouest

ITINÉRAIRE 24 : LA VALLÉE DE CHEVREUSE (PARIS : 70 km)

• Chevreuse • Le château de Breleuil • Cernay-la-Ville • Les Vaux de Cernay • Rochefort-en-Yvelines • Senlisse • Dampierre-en-Yvelines • L'ancienne abbaye de Port-Royal-des-Champs • Châteaufort

ITINÉRAIRE 25: RAMBOUILLET ET SES ENVIRONS (PARIS : 50 km)

• Rambouillet • Le parc du château de Sauvage • Poigny-la-Forêt • Montfort-l'Amaury

ITINÉRAIRE 26 : DOURDAN ET ÉTAMPES, VILLES ROYALES (PARIS : 50 km)

• Dourdan • Étampes • Méréville

ITINÉRAIRE 27: CHARTRES ET SES ENVIRONS (PARIS : 89 km)

• Chartres • Maintenon • llliers-Combray • Châteaudun

ITINÉRAIRE 28 : LA LOIRE, D'ORLÉANS À SULLY (PARIS : 116 km)

• Orléans • Le château de Chamerolles • Chécy • Combleux • Châteauneuf-sur-Loire • Combreux et la forêt d'Orléans • Germigny-des-Prés • Saint-Benoît-sur-Loire • Sully-sur-Loire

ITINÉRAIRE 29 : LA LOIRE, D'ORLÉANS À BLOIS (PARIS : 115 km)

• Olivet • Meung-sur-Loire • Beaugency • Talcy • Chambord • Cheverny • Blois

Promenades autour de Paris

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Meudon

Parcours + POIs:

https://www.google.com/maps/d/edit?mid=z9vDsTkBs9P4.kCYi_QjDLA9Y

Aubervilliers

Située à l'écart des grandes voies de circulation, Aubervilliers se découvre. Son image industrielle est vite prise à rebours dès que l'on pénètre dans ses petites rues attrayantes et animées. C'est aujourd'hui une ville en pleine effervescence! Vous serez frappés par tous les nouveaux projets qui sortent de terre. Aux avant-postes du Grand Paris, la ville attend l'arrivée du métro - une nouvelle ouverture sur la région.

Aubervilliers au fil de l'histoire

Jusqu'au milieu du 19e s., Aubervilliers était un village maraîcher dont les légumes, comme le chou ou l'oignon des Vertus, s'écoulaient sur les marchés parisiens. Le bourg ancestral s'était développé le long de deux chemins menant à Saint-Denis et à Paris - les actuelles rues du Moutier et Heurtault. Le reste du territoire était cultivé en parcelles étroites.

De ce passé demeurent de nombreux témoignages, même si, à partir du 19e s., la commune s'est totalement métamorphosée, devenant en 50 ans l'une des villes les plus industrialisées de la région parisienne. Le canal de Saint-Denis a été le déclencheur de ces mutations favorisées par la présence de terrains plats à proximité de la capitale, et desservis par les voies de communication routières, fluviales puis ferrées. À côté des activités d'entrepôts, à l'ouest du canal, c'est le secteur chimique qui s'est développé le long du canal (Saint-Gobain) puis de la route de Flandres, profitant de l'ouverture des abattoirs de la Villette en 1866, d'où il tirait les matières premières.

Cette histoire contrastée se lit aujourd'hui dans la ville où vestiges ruraux, patrimoine industriel habitat bourgeois et logement social se juxtaposent pour former celle que son ancien maire Jack Ralite appelait « Ma ville rude et tendre ».

Un ancien fort militaire

Prenez l'avenue Jean-Jaurès en longeant l'ancien fort. La circulation est importante sur l'avenue, mais en vous dirigeant vers le lanter-neau du petit édifice de bois, vous arriverez dans un lieu magique...

Du fort, construit entre 1841 et 1844, on ne distingue pas grand-chose, tant il est envahi par la végétation sauvage ou cultivée des jardins ouvriers p. 216). Cet ancien avant-poste militaire, au cœur du dispositif voulu par Alexandre Thiers pour protéger Paris couvrait 33 hectares.

Durant l'entre-deux-guerres, Frédéric et Irène Joliot-Curie y ont installé leur laboratoire pour travailler sur la radioactivité. Aujourd'hui, des problèmes de pollution retardent les projets de requalification de cet espace hors du commun, qu'il vaut mieux ne pas visiter seul. Cela n'a pas empêché Bartabas d'y installer son théâtre équestre en 1989.

1. Théâtre Zingaro

176 av. Jean-Jaurès www.bartabas.fr.

Le Théâtre Zingaro constitue un univers dans lequel hommes et chevaux vivent et travaillent en harmonie. L'aventure a commencé avec Bartabas, pionnier d'une nouvelle forme de spectacle vivant, conjuguant art équestre, musique, danse et comédie. Le lieu est entièrement construit en bois et comprend le chapiteau, un restaurant, des écuries, des manèges et des habitations. Sa conception a été guidée par l'idée de donner au spectateur l'impression d'être dans le spectacle dès son arrivée. Le restaurant, construit en 1997 par les Charpentiers de Paris, est décoré des costumes et accessoires des précédents spectacles. Ce lieu hors du temps n'est ouvert qu'au cours des périodes de représentation, car la troupe est souvent en tournée.

Remontez l'avenue Jean-Jaurès, ancienne route de Flandres dont l'origine remonte à l'époque gallo-romaine, et prenez les rues Danielle-Casanova, puis Jules-et-Martin-Lopez et engouffrez-vous allée Matisse.

2. La Maladrerie

Après le bois, vous voici au royaume du béton et des formes brutes. Ces logements sociaux ont été construits de 1975 à 1989 sur un terrain de 8 hectares à l'emplacement de taudis occupés par des chiffonniers au début du 20e s. Véritable quartier (entièrement piétonnier), on y chemine par des sentiers et des galeries couvertes. Chaque détour offre un panorama étonnant car les architectes ont misé sur la diversité des formes et des espaces. De même, chaque logement est unique et prolongé d'une terrasse. La végétation est omniprésente; elle court des terrasses aux espaces publics, adoucissant le béton et renforçant l'unité des lieux. La cité comprend de nombreux équipements et des ateliers d'artistes imbriqués aux logements. L'espace socioculturel est dédié à Jean Renaudie, maître de l'architecture « brutaliste » (cf. Ivry, p. 152-153), et a été conçu comme une arche qui relie les deux rives du quartier.

Au besoin, demandez votre chemin pour rejoindre la rue de la Maladrerie et continuez rue Léopold-Réchossière.

3. Cité des Mélèzes

84 r. Léopold-Réchossière.

Retour au bois pour cet ensemble de 69 logements sociaux conçus sur le modèle des cités-jardins de l'entre-deux-guerres, qui tire son nom de l'essence choisi pour les bardages des façades. Un grand porche ouvre sur cet îlot dont le dessin a été fortement inspiré des lieux. Pour le plan, les architectes ont repris le tracé des cheminements créés par les riverains sur le terrain à l'abandon.

Poursuivez rue Léopold-Réchossière jusqu'au carrefour avec les rues Henri-Barbusse et Charles-Tillon.

Ce croisement présente un paysage typique de faubourg de banlieue avec ses immeubles de toutes tailles. Les courbes incertaines des rues rappellent que vous êtes au croisement d'anciens chemins ruraux, avec quelques belles incursions du 20e s.

4. Lycée Le Corbusier

44 r. Léopold-Réchossière.

Ce lieu a accueilli tour à tour un château, une cartonnerie en 1851 et finalement un lycée en 1963. Devenu vétuste, ce dernier a été reconstruit par Pierre Riboulet en 2003 qui l'a conçu autour de la notion d'espaces et de rencontres. Vous pouvez apercevoir les classes, regroupées en quatre plots reliés par des coursives sur un socle de deux étages d'ateliers. L'enceinte de brique rouge est constituée de la façade de l'ancien lycée, arasée et complétée par des murets. Les baies laissent découvrir les bâtiments par cadres successifs, comme une œuvre d'art.

Prenez l'avenue du Docteur-Michaux puis la rue Henri-Barbusse en longeant le stade et le lycée Henri-Wallon.

5. La Documentation française

124 r. Henri-Barbusse.

Du passé industriel du quartier subsiste une partie de l'ancienne manufacture des allumettes implantée en 1867 et gérée par la Société d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes (Seita) jusqu'en 1962. Léon Jouhaux, futur secrétaire général de la CGT et prix Nobel de la paix en 1951, y a fait ses premières armes vers 1895.

En 1967, le site a été repris par la Documentation française, qui l'a complété par de nouveaux bâtiments en verre, métal, bois et ardoise. Sobres et transparents, ils laissent voir les beaux alignements de murs de brique polychrome ainsi que la cheminée de la manufacture. Cette dernière a été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2005. Haute de 45 m, sa maçonnerie de brique, de meulière et de pierre de taille pèse 1220 tonnes. Rachetés par la mairie en 2011, les lieux vont accueillir des services municipaux, une école ainsi que l'Usine de films amateurs, un projet du cinéaste Michel Gondry. Poursuivez jusqu'à la rue Paul-Bert.

6. Rue Paul-Bert

À l'angle se trouve un ancien bain douche, construit pendant l'entre-deux-guerres. Le bâtiment abrite aujourd'hui le Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP). Longez ensuite l'école Paul-Bert, construite en 1888 et typique du style Jules Ferry. Remarquez les immeubles des n° 2 et 4 aux façades de brique polychrome soulignés d'éléments de céramique, cabochons et frise en relief, représentant des guirlandes de vigne.

Pour rejoindre l'avenue de la République, prenez la petite allée Anne-Sylvestre qui longe les murs de céramique de l'école éponyme.

Des bancs ont été installés sous les sapins. Vous verrez également des ruches installées dans le petit jardin!

7. Avenue de la République

Cette avenue très animée est bordée de constructions hétéroclites, souvent de belle facture, qui valent la peine d'être observées. Les anciennes casernes ouvrières côtoient les immeubles bourgeois et les sites industriels. Chaque époque a laissé sa marque. L'ouverture de la rue, au 15e s., par les moines pour relier les monastères de Saint-Denis et de Saint-Maur, n'a pas eu d'impact sur le parcellaire, resté fidèle au tracé des chemins plus anciens. C'est pourquoi vous verrez des immeubles au profil très aigu, comme celui du n° 10. Vous ne pouvez pas rater le n° 62, la cité Lénine, imposant édifice cruciforme et pyramidal. Sur la droite, au n° 63, le site de l'usine Trimetal ne demande qu'à être réaffecté. Au n° 47, face au parc s'élève un bel immeuble 1900.

Tournez rue Edouard-Poisson.

8. Centre nautique

Au n°1- f 0148331432- www.aubervilliers.fr. Cette structure légère et colorée renferme trois bassins autonomes. Les grands vitrages des parois et plafond apportent transparence et lumière. La piscine est particulièrement agréable en été quand les portes s'ouvrent pour donner accès à la pelouse. L'artiste Max Soumagnac a travaillé à la mise en couleur de la piscine comme de la cité Lénine.

9. Square Stalingrad

Profitez de ce square agréable : c'est l'un des rares espaces verts publics en centre-ville. Construit aux alentours de 1900, il était doté d'un ensemble d'édifices prestigieux : une salle des fêtes qui partageait son toit avec des salles de réunions, la bibliothèque, une Justice de paix, un commissariat et un poste de pompiers. Ces bâtiments, tous bâtis sur les pourtours du parc, en pierre de taille et dans le même style classique, forment un ensemble très cohérent. Le parc, rénové récemment, a troqué son allure « à l'anglaise » pour une ambiance plus contemporaine, axée sur la convivialité. Dorénavant, les arbres centenaires dominent de vastes pelouses sur lesquelles vous êtes autorisé à pique-niquer, et l'été, un parvis minéral dispense la fraîcheur de seize jets d'eau.

10. Théâtre de la Commune

2 r. Édouard-Poisson www.theatredelacommune.com.

Avant de rentrer dans le parc, informez-vous sur le programme du théâtre, installé dans l'ancienne salle des fêtes, qui a conservé sa façade un peu rococo. Ce centre dramatique national, fondé en 1960, témoigne de la volonté de la municipalité de faire vivre la culture dans une ville ouvrière. Le restaurant est ouvert les soirs de spectacles et une navette relie les stations de métro à l'issue des représentations. Le bâtiment héberge aussi le cinéma et une médiathèque. Avec l'ouverture du Conservatoire régional (actuellement en chantier de l'autre côté de la rue), c'est un véritable pôle culturel qui est en train de se créer.

Reprenez l'avenue de la République et admirez au passage quelques beaux immeubles du début du 20e s. aux n° 17 et 18 ou de l'entre-deux-guerres aux n° 1, 9 et 10. Tournez à droite rue du Docteur-Pesqué.

11. Rue du Docteur-Pesqué

Cette petite rue était à l'origine le prolongement de l'avenue de la République. Elle a conservé sur le côté gauche sa physionomie du début du 20e s., mais a pris des allures contemporaines sur le côté droit, notamment avec la construction du Centre administratif, médical et social (9-77 r. Achille-Domart). Ce bâtiment à l'impact visuel puissant, abrite les services municipaux de la culture et de la communication, une crèche, un dispensaire et le bureau des associations. À l'angle de la rue Achille-Domart, au n° 10, se trouvent également les bureaux de France Télécom dans l'ancienne poste, ouverte en 1870.

De cette rue, rendez-vous place de l'église, que vous rejoindrez parla rue Achille-Domart ou le pittoresque passage Saint-Christophe. Vous voici au cœur de la ville et du bourg ancien.

12. La place « centrale »

Cette place sans nom, à l'extrémité de la rue de la Commune-de-Paris, est le centre incontournable de la ville. Fermée sur deux côtés par l'église et la mairie, et ouverte sur l'avenue de la République et la rue du Moutier, elle est à la fois un espace de convergence et de passage. Animée par des cafés, c'est une halte agréable pour profiter de l'ambiance. La mairie est composée de plusieurs corps de bâtiments formant un triangle. La partie la plus ancienne donne sur la place et a été très remaniée. Remarquez l'élégant bâtiment de brique qui s'avance en proue vers la place  et renferme un bureau de poste et des logements HLM (6-8 av de la République et 5-7 r de la Commune-de-Paris).

13. Église Notre-Dame-des-Vertus

L'église actuelle, classée Monument historique, a été construite entre le 15e et le 17e s. La façade (1628) est caractérisée par sa niche supérieure, couverte d'un fronton triangulaire surmonté d'une croix, et entourée de grosses volutes renversées. La tour carrée, haute de 30 m, date du milieu du 16e s. L'église se compose d'une nef centrale et de deux collatéraux, avec huit travées. Treize piliers supportent les arcs brisés des grandes arcades à trois ressauts successifs. Son orgue de tribune en est le principal intérêt. Datant du 17e s., il est le seul instrument de cette époque visible en Île-de-France. Il aura fallu quinze ans de travaux pour le restaurer. Lors de sa construction, l'église Notre-Dame a bénéficié des dons de nombreux pèlerins, y compris royaux, venus rendre grâce à la Vierge pour un miracle ayant eu lieu en 1336.

14. Le village d Aubervilliers

Bien que profondément modifié, le centre-ville a conservé une atmosphère quasi villageoise. Déambuler le long des rues du Moutier, Charron, de La Courneuve, des Noyers et Chapon permet d'observer des maisons de bourg ou des fermes, reconnaissables à leur aspect trapu et à leurs murs de gypse enduits de plâtre. Elles datent du 19e s., et plus rarement du 18e s. Voyez par exemple le n° 2 rue du Moutier et profitez-en pour visiter la librairie Les Mots Passants, où vous trouverez les ouvrages d'auteurs locaux. Didier Daeninckx habite à deux pas et s'inspire de sa ville pour écrire.

Les anciennes fermes sont reconnaissables à leurs hautes portes charretières. Franchissez-les pour trouver une ancienne cour agricole (aun°5,r. Chapon) ou une halle industrielle... Ces maisons, fragiles vestiges d'une époque révolue, côtoient de petits immeubles, souvent du début du 20e s., aux façades décorées avec soin, qui apportent une note élégante et colorée au quartier.

Dirigez-vous vers le canal Saint-Denis parla rue du Moutier, puis la rue du Landy.

15. Rue du Moutier

Dans cette artère commerçante, vous pouvez vous amuser à déchiffrer les façades, comme celle du n° 26, avec son inscription en céramique "Maison fondée depuis 1827", sa frise, et sa tête d'homme. Elle signale un ancien café-restaurant fondé au Second Empire. Au croisement de la rue Heurtault, faites un détour jusqu'à la ferme Mazier au n° 70. Cette maison de cultivateurs du 19e s. abrite la Société de l'histoire et de la vie à Aubervilliers (f 0149371543).

16. Rue du Landy

Attardez-vous un instant devant la maison située à l'angle de la rue Heurtault sur laquelle une tête de Bacchus signale une ancienne auberge. Plus loin, pénétrez dans le mail Benoît-Frachon, le long duquel s'étend le collège Rosa-Luxembourg. Sur la rue du Landy, notez l'élégance du raccord avec le petit immeuble de 1909, c'est un bel exemple d'intégration d'architecture contemporaine en milieu urbain.

Pour accéder aux berges du canal, franchissez le pont et tournez à droite pour emprunter un peu plus loin la passerelle, d'où vous aurez un superbe panorama sur le canal. Sinon, prenez la rue du Port puis les ruelles qui descendent vers les quais. Vous aurez l'impression de rejouer le film Quai des Brumes. Le chemin de l'Échange et le passage Machouard sont des venelles bordées de modestes pavillons qui gardent la mémoire de la rencontre du monde rural et industriel.

17. Canal Saint-Denis

Attention chantier! Ce lieu incontournable est actuellement encombré à deux endroits par des chantiers. S'il est peu pratique de parcourir les berges en vélo, flâner à pied reste possible.

18. Parc Eli Lotar

Ouvert en 2001, le parc est organisé autour d'une vaste pelouse centrale. En juillet, les festivités de Auber Canal Plage font vibrer ce jardin, plutôt calme le reste de l'année. Le parc rend hommage au photographe et cinéaste Eli Lotar (1905-1969), réalisateur en 1946 du célèbre documentaire Aubervilliers, écrit par Jacques Prévert et mis en musique par Joseph Kosma. Ce film était un cri d'alarme contre la misère qui régnait alors dans la ville.

Le long du canal

Long de 6,6 km le canal Saint-Denis relie le bassin de la Villette à la Seine et permet donc d'éviter les méandres du fleuve. Il fait partie du réseau des canaux parisiens, long de 130 km, qui appartient à la Ville de Paris. Ce projet lancé par Bonaparte en 1802, s'est achevé en 1821. La rive gauche du canal est dédiée aux voitures. Il y reste un beau site industriel, celui de Saint-Gobain Recherche, au 39 quai Lucien-Lefranc. Les anciennes usines implantées dans les années 1860, sont aujourd'hui entièrement dédiées à la recherche. Les longs bâtiments de brique ont été recouverts d'un bardage en acier d'aspect rouille côté rue, et percés de vitrage côté cour. La rive droite est plus agréable pour les piétons, surtout depuis la création du petit jardin de l'Écluse et de celui du parc Aimé-Césaire, où vous pouvez faire une halte avant les dernières étapes.

Marchez jusqu'au pont et prenez à droite l'avenue Victor-Hugo. Cette artère dessert beaucoup d'entreprises et est donc encombrée toute la journée. Vous pouvez aussi prendre le bus 65 jusqu'aux EMGP.

19. Entrepôts et Magasins Généraux de Paris (EMGP)

43-45 av. Victor Hugo

Promenez-vous le long des anciens entrepôts créés à la fin du 19ème siècle à cheval sur Aubervilliers et Saint-Denis. Véritables greniers de Paris, ils servaient à stocker les denrées alimentaires non périssables ainsi que du bois et du charbon. Depuis plusieurs années, les bâtiments sont loués à environ 300 sociétés et à des studios de télévision. Les 63 hectares du site constituent une ville dans la ville, et les parties anciennes montrent une belle homogénéité. Voyez les séries de halles métalliques à façade de brique (n° 272 à 281), ou les grands édifices en meulière à fronton à redents (n° 265 à 269). À l'occasion de cette reconversion, les bâtiments ont été réhabilités et d'autres bâtis, comme le spectaculaire « 270 », bâtiment phare aux façades de brique brune agrémentées de baies vitrées jouant avec les couleurs.

Repartez par la rue du Docteur-Troncin jusqu'à la rue Madeleine-Vionnet. Ancienne rue de la gare, elle a été rebaptisée du nom de la couturière (1876-1965), qui passa son enfance à Aubervilliers.

20. Centre commercial Le Millénaire

Inauguré en 2011, ce centre commercial est devenu une nouvelle entrée de ville dans un secteur plutôt tourmenté et participe à la requalification du canal. Son architecture s'inspire de celle des entrepôts voisins et s'accompagne d'un vaste aménagement paysager. Vous trouverez des cafés et des restaurants à l'intérieur ou le long de la darse.

De là part la navette fluviale qui vous emmènera jusqu'à la station de métro Corentin Cariou à Paris. Sinon prenez le bus 65 ou le PC

Se restaurer

Restaurant d'Aubervilliers 1 r. du Docteur-Pesqué - if 0143 52 0019-tljsfsam.soiret dim. -ll/24€.

Derrière l'église, ce sympathique restaurant propose une cuisine de brasserie. Il a conservé une partie de sa décoration Belle Époque. Sur le menu et le mur, la reproduction d'une gravure met à l'honneur la culture du chou des Vertus !

Le Saint-Christophe 2 r. du Docteur Pesqué lun.-ven. (midi seul.) menu 11€

À l'angle du passage qui longe I église. Petit restaurant famSal qui propose une cuisine tradrbonnete simple, mais savoureuse.

Au chien qui fume 193 av. Victor-Hugo 5h-23h30 - 11/14 €.

Brasserie, café restaurant. Grande salle qui a conservé son carrelage Art déco d'époque. Deux terrasses: l'une couverte et l'autre ouverte, donnant sur la place du marché, très animé les mar. jeu. et ven. matin quand a lieu le marché.

Théâtre équestre Zingaro 176 av. Jean-Jaurès

1h30 avant le spectade, vous pourrez vous restaurer rapidement : soupes, salades... Après le spectacle : menu à 16 € (surréserv.). Lors des spectacles, vous pouvez dîner sous le grand chapiteau de bois décoré avec les décors et costumes des spectacles précédents. Ambiance unique !

Les Lilas et le Pré Saint-Gervais

Le nom de la commune ne trompe pas. Bien qu'urbanisée depuis longtemps, elle a gardé un petit côté bucolique inattendu si près de Paris. Squares et passages verdoyants vous guideront à travers la ville, à l'écart des grands axes. De plus, la position des Lilas sur un coteau en fait un véritable belvédère sur Paris et la banlieue.

Un jardin sur le Périphérique

Si le poinçonneur des Lilas remontait à la surface ces jours-ci, il serait sans doute un peu perdu. Disparu le boulevard périphérique, envolées les cheminées d'usine ! Aujourd'hui le jardin Serge-Gainsbourg, planté sur la dalle de recouvrement du Périph' offre ses pelouses gérées écologiquement et ses bancs. L'arrivée aux Lilas sera culturelle: une dalle équipée de chapiteaux et un complexe cinématographique sont en construction. L'entrée de la ville, rue de Paris, est dorénavant marquée par deux beaux immeubles contemporains, dont les façades bleues et ondulantes de l'un d'eux sont animées de branches d'arbres, de lilas ?

Prenez l'avenue de la Porte-des-Ulas, la rue de Paris, puis tournez à gauche rue Jean-Moulin.

1. Rue Jean-Moulin

L'ancienne rue de la Fontaine-Carrée serpentait à travers le bois. Si la rue de Paris était l'artère industrielle et commerçante de la ville à ses débuts, la rue Jean-Moulin était plus résidentielle. En demeurent quelques beaux immeubles construits aux alentours de 1900, tels les n° 8 à 12 dont vous pouvez admirer les façades décorées avec soin. L'église, au n° 7, est actuellement en reconstruction.

2. Rue Cuvier

Cette petite rue en angle a été ouverte dans les années 1920. Amateurs d'Art déco, ne manquez pas la maison du n° 2, avec ses belles portes et ses vitraux, ni les immeubles d'angle (voyez le n° 15). L'ancienne graineterie, au n° 6, a été reconvertie en logements.

3. Rues du 14-Juillet et de la République

Les petits pavillons de banlieue, même les plus modestes ont souvent leur histoire. C'est le cas pour la série de maisons Cacheux (n° 1 à 7 rue du 14-Juillet; n° 9 à 15 et n° 29 à 35 rue la République ; et n° 4 à 8 rue du Tapis-vert), bâties en 1872 par l'ingénieur Emile Cacheux, fervent militant du logement social. Observez-les, elles sont groupées par deux ou par quatre, pour abaisser les coûts de construction, mais offrent cependant des façades élégantes, parfois décorées avec soin, et sont toutes dotées d'un jardinet. Destinées à des ouvriers qualifiés, leur but était d'apporter un peu de noblesse à une forme de logement encore ignorée des pouvoirs publics.

Dirigez-vous vers la rue de Paris, marquée à l'angle par un bel immeuble en brique polychrome (n°2). Face à la sortie du métro, vous retrouvez le poinçonneur des Lilas sur une fresque murale face à la station Mairie-des-Lilas.

4. Hôtel de ville

96r. de Paris www.ville-leslilas.fr. Monumentale et charmante, la mairie, coiffée de hautes toitures en pavillon surmontées d'un clocheton, est de style éclectique, avec des références plus marquées aux styles gothique et Renaissance. La sévérité des murs de pierre de taille est adoucie par l'ornementation qui mêle emprunts historicistes et clins d'œil à la ville sous la forme de fleurs de Nias stylisées. Elle a conservé son décor intérieur dont une salle des mariages néo-Renaissance. Elle recèle aussi quelques beaux tableaux comme Le suffrage universel d'Alfred Bramtot. Sans doute content du résultat, l'architecte a construit la même mairie à La Ferté-sous-Jouarre (77).

Longez la mairie par la rue Jean-Poulmarch. Sur la droite débouche l'allée Jean-Yanne. Une plaque vous apprendra que le célèbre comédien était né aux Lilas en 1933. Tournez rue Romain-Rolland.

5. Parc Lucie-Aubrac

50 r. Romain-Rolland.

Ce jardin contemporain a ouvert en 2007. Les paysagistes se sont inspirés des lieux en reprenant le tracé des anciennes lanières agricoles (parcelles étroites et en longueur) comme l'illustre la galerie illuminée par les couleurs vives des vitraux en toiture. Ils ont conservé aussi les murs de l'ancienne fonderie Piattino (notez la potence destinée à maintenir la cheminée). Le long des jardins partagés, cherchez les petites plaques métalliques au sol, elles sont pleines de poésie, et pourraient se révéler sonores ! Des aires de jeux sont installées : pour les enfants, à l'intérieur du parc, et pour les boulistes, à l'extérieur.

6. Groupe scolaire Romain-Rolland

51 r. Romain-Rolland.

Bel exemple d'architecture scolaire des années 1930, encore proche du modèle « Jules Ferry » par la composition symétrique de la façade. Mais on peut lire l'influence du mouvement moderne dans le jeu d'horizontalité et de verticalité des ouvertures et la sobriété des beaux murs de briques. Remarquez la mosaïque sur l'angle coupé. Dans le même programme, l'architecte Léopold Bévière a construit un gymnase, qui présente son étonnante façade néoclassique au 30 boulevard de la Liberté.

Tournez à gauche, rue Rouget-de L'Isle. Après Lucie Aubrac, une famille de résistants est à l'honneur: Marcel, Germaine et Francine Fromond, qui ont habité au n° 14. Une plaque vous rappelle leur triste histoire.

7. Rues Lecouteux et Jacques-Catric

Les habitations des premiers Lilasiens s'étaient insérées le long des sentes agricoles, à l'arrière de la rue de Paris. Modestie des besoins et étroitesse du parcellaire ont induit un paysage urbain qui subsiste ici. On en retrouve encore l'ambiance paisible dans ces ruelles bordées de bâtiments bas à l'implantation irrégulière et aux façades très simples, auxquels la végétation et les aménagements urbains apportent un charme supplémentaire.

À l'issue de la rue Jacques-Catric, vous débouchez rue de Paris face à un square dominé par l'ancienne salle des fêtes.

8. Square et Théâtre du Garde-Chasse

181 bis r. de Paris 0143604189-www.theatre dugardechasse.fr.

Ici les noms évoquent le souvenir du bois, qui s'étendait jusqu'à l'actuelle rue de Paris, et de Paul de Kock (1793-1871), romancier populaire très en vogue à son époque, qui y fit construire une villa et un théâtre de verdure en 1845. Il y recevait le Tout-Paris des lettres et des arts, comme Rossini qui y fit un passage. Il n'en reste pas de vestiges, mais le secteur a conservé le souvenir de l'élégance du bois, en particulier avec l'ancienne salle des fêtes. Avec ses grandes baies cintrées, son architecture classique rappelle celle du Trianon de Versailles. Elle possède un décor peint de Victor Tardieu (1911), protégé au titre des Monuments historiques. Sa construction a été accompagnée de celle du groupe scolaire, situé à l'arrière, mais avec une architecture de type « Jules Ferry ». Le bâtiment abrite aujourd'hui le théâtre et un cinéma. En entrant, notez les portes et la rampe d'escalier, dont le travail de ferronnerie soigné date de 1992. Ils marquent la présence de la modernité sans choquer un héritage très présent.

Promenez-vous dans le bois ou plutôt, remontez le long de la rue Waldeck-Rousseau, bordée de belles maisons du milieu du 19s.; au n°2, bien abîmée, une ancienne guinguette et aux n° 2 et 17, deux maisons de plaisance. Vous arrivez place du Général-de-Gaulle. Sa forme circulaire rappelle qu'il s'agissait du rond-point des allées forestières tracées à la fin du 18e s.

9. Espace culturel d'Anglemont

35 pl. Charles-de-Gaulle - f 0148 46 0720 -www.ville-leslilas.fr.

Des maisons aristocratiques bâties dans le bois demeure l'hôtel construit vers 1850 par le comte d'Anglemont, rentier et homme de lettres. Son élégante façade classique a toujours abrité des lieux de culture. À partir de 1902, l'hôtel accueillait un pensionnat déjeunes filles, l'institution Gay. Aujourd'hui cohabitent le centre culturel Jean-Cocteau, le conservatoire et la bibliothèque municipale André-Malraux, installée dans le jardin à l'arrière, vestigede l'ancien parc de l'hôtel particulier.

10. Square Gay

R. Bernard.

Ce petit jardin, bordé d'un côté par les murs de brique de la bibliothèque, offre un panorama époustouflant sur la Seine-Saint-Denis. Sous les frondaisons de ses grands arbres, datant peut-être du bois, est installé un théâtre de verdure. De belles sculptures sont à découvrir au détour des allées.

11. Fort de Romainville

Si vous souhaitez voir le fort, fermé au public, faites un détour par la rue Bernard de l'autre côté de la place, puis la rue du Château. Au n° 2-4, remarquez le lycée Paul-Robert. Le fort, construit entre 1841 et 1848, a été réquisitionné par l'armée allemande en 1940 pour servir de camp notamment pour les femmes et, parmi elles, Danielle Casanova. Aujourd'hui, il sert surtout de dépôt d'archives. La tour TDF, dont les 141 m sont visibles de très loin, est le leader européen de la diffusion pour la télévision, la radio, les télécoms ainsi que les services d'information multimédia (Internet).

Le Pré-Saint-Gervais

Avec la rue Bernard s'amorce la descente vers le Pré-Saint-Gervais, commune créée en 1793 au détriment du territoire de Pantin. Le parcours se révèle parfois vertigineux: la pente est rude, mais offre des vues splendides, comme l'indique ici aussi la toponymie. Empruntez les passages piétonniers, cité Saint-Germain puis passage des Panoramas ou rue de Bellevue. La cité Saint-Germain se donne de petits airs avec ses escaliers pavés, sa jolie place ronde et sa fontaine Wallace. Les ruelles des Panoramas et de Bellevue sont plus modestes. Bordées de petits pavillons, elles sont typiques des rues agricoles loties au début du 20e s. à destination de la classe ouvrière.

Prenez la rue Marcelle, puis l'avenue Thalie.

12. Cité-jardin du Pré-Saint-Gervais, de Pantin et des Lilas

À cheval sur les trois communes, cette vaste cité-jardin de plus de 1 300 logements a été construite en quatre tranches. Elle est composée d'immeubles collectifs et de pavillons. Elle faisait partie du programme de 15 cités-jardins construites dans l'entre-deux-guerres par l'Office public des habitations à bon marché de la Seine, sous la houlette d'Henri Sellier. Elle représente l'un des exemples les plus exigeants de logement social de cette époque. Le site est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 4 août 1986. Visitez-la en trois étapes.

Cité des Auteurs - Av. Thalie. La visite commence par la dernière tranche de construction réalisée en 1951. Elle se compose de petits immeubles bâtis en parallèle suivant la pente du talus et séparés d'espaces verts collectifs. Les façades, simples mais bien ordonnancées, sont en béton de mâchefer revêtu de mignonnettes. Les allées piétonnes portent toutes des noms d'auteur. En contrebas, sur Pantin s'étend la cité des Pommiers, le long de la rue du même nom.

Remontez l'avenue Edouard-Vaillant, jusqu'à la place Séverine.

Cité Henri-Sellier - Pl. Séverine, square Henri-Sellier, rue J.-Jacquemin. Vous voici au cœur de la partie la plus caractéristique de la cité-jardin, bâtie dans les années 1930. C'est la constitution du terrain qui a dicté la physionomie générale: une forte dénivellation (ait. 70 à 113 m) et une dépression, le Trou Morin, remblayée avec les gravats des travaux de la ligne 7 du métro; les parties les plus faibles accueillant les constructions les plus légères. La cité est formée de deux îlots reliés par la place Séverine où sont concentrés les commerces. C'est au n° 1 qu'a vécu l'activiste et écrivain Victor Serge (1890-1947) avant son départ pour l'exil. La place n'avait pas encore pris le nom de Séverine - militante libertaire qui, en 1913, avait témoigné en faveur de Serge, accusé à tort dans le procès de la bande à Bonnot. Chaque îlot est entouré d'une ceinture d'immeubles de brique rouge qui se déroulent le long des axes principaux. Les mouvements du terrain et les jeux de volumes permettent d'échapper à la monotonie qu'aurait pu entraîner la standardisation de la construction. L'un des îlots enserre le stade Léo-Lagrange. Il est largement ouvert sur la place, tandis que de l'autre côté, seul un porche ouvre vers le square Henri-Sellier.

Square Henri-Sellier - Le débouché du porche devrait vous procurer une belle surprise. Si le reste de la cité est très urbain, l'atmosphère de cette enclave paisible et verdoyante est plus villageoise. Elle est composée d'une double enceinte de bâtiments, collectifs à l'extérieur et individuels à l'intérieur, organisés autour du square. Les maisons individuelles aux formes géométriques épurées et revêtues de crépi sont envahies par la végétation. Très modernes dans leurs formes et dotées d'ateliers d'artistes, elles présentent une simplicité qui fait leur originalité. Elles jouent une grande part dans l'identité de la cité et sonttoutes dotées d'un double jardin privatif, d'ornement à l'avant et potager à l'arrière. Les haies, taillées uniformément par l'Office départemental de HLM, bailleur actuel, forment un ruban vert unificateur. Le square est ouvert au public et équipé de jeux pour les enfants.

Après avoir flâné dans la cité, sortez par le porche de la rue Jules-Jacquemin pour prendre l'avenue Jean-Jaurès.

13. Groupe scolaire Jean-Jaurès

34 av. Jean-Jaurès.

À son ouverture, cette école était très novatrice, tant pour ses qualités architecturales que par ses réponses aux réflexions menées par les hygiénistes sur les bienfaits de l'air et de la lumière. Les deux bâtiments de classes orientés est-ouest peuvent recevoir le soleil matin et soir. Ils sont reliés par un élégant volume d'entrée, et sont flanqués de grandes cages d'escaliers en pavés de verre aux deux extrémités. À l'origine les toitures terrasses étaient utilisées comme solarium et pour la gymnastique de plein air.

Remontez l'avenue Jean-Jaurès et n'hésitez pas à prendre le petit escalier sur la droite au niveau de la bibliothèque François-Mitterrand (n°46).

14. Villa du Pré

Après la cité-jardin, la villa est un autre hameau très séduisant à l'abri de l'agitation de la ville. Il s'agit d'un lotissement privé ouvert, vers 1900, autour de deux axes parallèles: la Grande-Avenue et la rue des Acacias. Elles sont bordées de pavillons et de jardinets, dont la diversité fait le charme des lieux.

Sortez par le porche donnant sur la rue André-Joineau au bout de la Grande-Avenue. Prenez à gauche vers la place du Général-Leclerc.

Vous êtes au cœur du Pré Saint-Gervais. La jolie fontaine, construite sous Louix XIV en remplacement d'un regard datant du Moyen Age, est un témoin du réseau des sources du Nord. D'abord captées par les moines pour alimenter la léproserie Saint-Lazare, les eaux du plateau de Romainville alimenteront les fontaines de Paris via l'aqueduc du Pré-Saint-Gervais. Un autre regard, celui du Trou marin est visible sente des Cornettes, un intéressant édifice de pierre du 17e s. Les deux ont été classés Monuments historiques en 1899.

La promenade se termine sur cette place qui a toujours un aspect un peu villageois, notamment avec sa mairie, installée dans une maison du 19e s. Si près et si loin de Paris, comment repartir? À pied ou avec le bus 170 vers la station Hoche (ligne 5 à Pantin); vers la station de métro Pré-Saint-Gervais, en traversant le square de la Butte-Rouge. C'est là, alors sur le territoire du Pré-Saint-Gervais, que Jaurès a fait son célèbre discours pour la paix à la veille de la Grande Guerre en 1913; ou bien en remontant aux Lilas.

Restaurants

Au Pouilly Reuilly, 68 rue André-Joineau, Le Pré Saint-Gervais. Décor de bistrot au charme rétro d'avant-guerre, joyeuse ambiance et cuisine roborative, où les abats sont à l'honneur (mais le poisson trône aussi à la carte).

Le Syringa - 14 pl. du Général-de-Gaulle, Les Lilas - f 014843 09 46 - lun.-vend. (midi seult) -menus8,90€, 10,90 € et 12,90 €. Sur l'ancien rond-point du bois, ce petit café restaurant a conservé un caractère un peu provincial. Cuisine traditionnelle et ambiance décontractée. La petite terrasse de quatre tables est prise d'assaut à midi, mais elle est plus paisible l'après-midi ou en soirée.

El Triton/Le Triton 11 bis rue du Coq-Français, Les Lilas. Café-concert, doté d'une salle de répétition, le Triton offre une programmation tournée essentiellement vers le jazz, mais ouverte régulièrement à d'autres musiques. Installé dans un ancien site industriel, il offre une belle salle de restaurant avec deux terrasses, l'une ouverte et l'autre fermée. Cuisine traditionnelle.

Aux Délices de Marion. 2r. de la République. Boulangerie-pâtisserie implantée à l'angle de la rue de Paris, en face de la mairie. Bon choix de gâteaux et de pains. Essayez celui au noix par exemple....

Les Lilas au fil de l'histoire

À l'aube du 19e s., le territoire des Lilas était seulement occupé par un bois et des terres maraîchères. Il était réparti entre les communes de Bagnolet, Pantin et Romainville. C'est donc une campagne encore intacte que les premiers habitants sont venus trouver aux portes de la capitale. Dans un premier temps, le bois a accueilli des maisons de villégiature, tandis que la rue de Paris et le lieu-dit Les-Bruyères étaient investis par une population d'ouvriers, d'artisans et de commerçants. La pointe nord-ouest fut occupée dès 1840 par le fort, toujours appelé de Romainville. La rue de Paris, dans le prolongement de celle de Belleville, a accueilli de nombreuses guinguettes, faisant de la ville le lieu de rendez-vous des grisettes. Leur souvenir est évoqué chez Musset dans les Confessions d'un enfant du siècle et chez Balzac dans Splendeurs et misères des courtisanes. La population grandissante et l'éloignement des centres anciens ont justifié, en 1867, la création de la commune des Lilas, qui a bien failli s'appeler Napoléon-Les Lilas, époque oblige. Dès lors, son développement s'est accéléré et la ville s'est construite en gardant les traces de ce passé sylvestre.

Balades à vélo - 25 itinéraires à moins de 2h de Paris

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DONE - Sur la piste des impressionnistes

Gisors - Giverny : 33km

http://ridewithgps.com/routes/3706686

D'abord un voyage-frontière, le long de la vallée de l'Epte qui futlongtemps une ligne de défense entre royaume de France et «envahisseur» normand. Un parcours impressionniste, ensuite, à travers les jardins de Claude Monet. Puis Vernon et la vallée de la Seine, avant le retour sur Paris.

INFOS PRATIQUES

Niveau facile

Aller de Paris à Gisors (73 km)

SNCF Réseau Transilien depuis Paris-Gare St-Lazare (1h30 env.).

D915 (direction Dieppe) via Pontoise.

Comment revenir

SNCF Via Vernon (1 h jusqu'à la gare St-Lazare) ou retour vers Gisors par bus depuis Giverny (ligne 250).

Itinéraire à suivre

De Gisors à Giverny

À Gisors , on commencera par le tour de la forteresse millénaire dominant la ville, et la visite, au moins, de l'église St-Gervais-St-Protais (13e-16e s.). Le cadre historique sera planté, dont témoigneront les restes de châteaux forts et de mottes féodales que l'on entreverra au fil du parcours : donjons du château de Neaufles-St-Martin et de Château-sur-Epte , vestiges de Baudemont , etc.

La voie verte prend naissance dès la sortie de Gisors (plan disponible à l'office de tourisme, 4 r. du Gén.-de-Gaulle - f 02 32 27 60 63). Il suffit pour la rejoindre d'emprunter la direction des Bleuets jusqu'à la zone commerciale puis de tourner à gauche au rond-point. Aucun souci à partir du moment où on l'aura atteinte : elle occupe l'emprise d'une ancienne voie ferrée et elle n'imposera, d'un bout à l'autre, aucun dénivelé. Elle ne fera que buissonner joliment à travers champs, bois et prairies, traversant et retraversant la jolie rivière Epte sur des ponts métalliques fraîchement restaurés. En toute sécurité jusqu'à Gasny au moins.

Toutes les traversées de route sont soigneusement assorties des barrières et mises en garde nécessaires, la seule « rupture de charge » concerne la fin de l'itinéraire. En attendant la prochaine réalisation d'une piste en site propre, il faudra en effet accepter entre Gasny et Giverny une coexistence motorisée (5 km sur la D 5) qui constituera le seul désagrément du voyage.

De Giverny à Vernon

À Giverny , « cerise sur le gâteau » de la balade, les jardins et la maison de Claude Monet permettent une pause méritée (02 32 51 2821 - www.fondation-monet.com). Le peintre impressionniste y résida de 1883 à sa mort en 1926. L'ensemble du site justifie une longue halte contemplative. Vous serez transporté dans les plus belles de ses œuvres. C'est autour de cette propriété que Monet exécuta ses séries de peupliers, de meules de foin et ses grands formats des Nymphéas.

De Giverny à Vernon , les cinq kilomètres du parcours final empruntent une promenade cyclo-pédestre sans problème. Avant de reprendre un train vers Paris (ou un bus pour Gisors), on aura tout le temps nécessaire pour visiter les principaux points d'intérêt de la ville et de ses environs immédiats : l'église Notre-Dame (13e-14e s.), juste à côté de l'office de tourisme, mais aussi les restes du pont médiéval, et le château des Tourelles (13e s.), à Vernonnet, sur la rive droite de la Seine.

À deux coups de pédales de là...

Château-sur-Epte

À proximité immédiate de la voie verte, peu après Bordeaux-St-Clair, les ruines du donjon sont les seuls restes de la forteresse érigée ici par le normand Guillaume le Roux. La côte est rude pour accéder à la motte sur laquelle l'ouvrage avait été bâti (mais on peut mettre pied à terre!) et l'on ne regrettera pas le coup d'œil historique sur la vallée-frontière.

La Roche-Guyon

Il faut grimper, depuis Gasny, pour atteindre la crête dominant la grande boucle de la Seine dans laquelle est lovée la forêt de Moisson. Incrusté dans la falaise, à vos pieds, le château de la Roche-Guyon mérite évidemment la visite (01 34 79 74 42 - www. chateaudelarocheguyon.fr). Mais attention, la descente (et surtout la remontée qui devra suivre) ne sont pas anodines. À vous de voir.

Arboretum de La Roche

Sur la D 37 entre La Roche-Guyon etAmenucourt.

Ce musée de l'arbre régional reproduit sur 12   ha la géographie de l'Ile-de-France. Chaque département se distingue par une essence différente : chêne rouvre pour la Seine-et-Marne, érable pour l'Essonne, charme pour le Val-de-Marne, frêne pour le Val-d'Oise, merisier pour la Seine-St-Denis, tilleul pour les Hauts-de-Seine, hêtre pour les Yvelines. Des platanes, au centre, représentent Paris. Parmi les plantations, des bandes de gazon serpentent, évoquant les vallées.

Où s'arrêter?

CONSEIL DE BIB

Si les possibilités de halte existent bien entre Gisors et Gasny (28 km), les structures d'accueil (restaurants, entre autres) y sont inexistantes. Mieux vaudra donc avoir prévu son pique-nique avant d'entreprendre la balade.

RESTAURANTS

Auberge du Prieuré Normand- 1 pl. de la République, à Gasny - 02 32 52 1001 - menu à p. de 21 €. Sur la route de La Roche-Guyon, une sympathique auberge villageoise où vous attend une cuisine traditionnelle soignée.

Restaurant-Musée Baudy - 81 r. Claude-Monet, à Giverny- 02 32 21 1003-www.restaurantbaudy.com -menu 23,80 €. L'endroit accueillait autrefois les peintres impressionnistes. On s'y attable désormais au milieu de leurs peintures pour savourer plat du jour et salades, avant de pousser la porte du délicieux jardin de roses anciennes qui sert d'écrin à un atelier, juste derrière. Immanquable!

Côté Marine -2 pl. Chantereine, à Vernon -f? 02 32 51 01 95 - www. hotel-moderne-gisors. com - menu à p. de 18 €. En bordure de Seine, face au « Vieux Moulin » et au château des Tourelles, le bâtiment années soixante-dix cache une agréable salle panoramique aux tons pastel. Cuisine traditionnelle.

DONE - Une abbaye normande en point de mire

Évreux - Le Bec-Hellouin : 43 km

http://ridewithgps.com/routes/3706701

Entre Évreux et Le Bec-Hellouin, une voie verte déroule (sur 43 km de piste finement asphaltée) le paysage naguère offert aux passagers « ferroviaires » de la ligne Paris-Honfleur. Une sortie aller-retour idéale, à pratiquer sur deux jours. Visites comprises, au passage, au Neubourg, au château du Champ-de-Bataille et, en bout de piste, à la fameuse abbaye du Bec-Hellouin.

INFOS PRATIQUES

Niveau moyen

Aller de Paris à Évreux (100 km)

SNCF Intercités depuis Paris-Gare St-Lazare (1h).

A13, direction Rouen, puis N13. Comment revenir

SNCF Depuis la gare de Brionne, sur la ligne Rouen-Bernay-Caen.

Itinéraire à suivre

Partant d'Évreux, la voie verte relie Pont-Authou, à 2 km de l'abbaye du Bec-Hellouin. Comme il n'y a pas de gare à Pont-Authou, vous n'aurez pas d'autre choix que de rejoindre Brionne , sur l'autre rive de la Risle (à 6 km au sud de Pont-Authou). Les plus courageux feront chemin inverse pour revenir sur Évreux, mais il faudra alors compter deux jours pour l'aller-retour.

D'Évreux au Neubourg

La gare d'Évreux surplombe la ville. La situation de la gare permet de rejoindre directement la fameuse voie verte sans imposer le moindre dénivelé ! Il suffit d'emprunter, à gauche toute, une courte section des boulevards Gambetta et Modeste-Leroy pour retrouver une ancienne voie ferrée restaurée en promenade cyclopédestre. Elle vous mènera directement (en 2,7 km d'un parcours périphérique en balcon) jusqu'au golf d'Évreux, point de départ effectif de l'itinéraire.

La première partie du parcours, jusqu'au Neubourg , a pour cadre le riche plateau agricole s'étendant entre les vallées de la Risle et de l'Iton. Partez couvert! Sans autre relief que des champs à perte de vue, il est largement exposé au vent comme au soleil.

L'abbaye du Bec-Hellouin

Tout autre sera le paysage, une fois passé la ville-étape du Neubourg et sa gare, transformée en office de tourisme. La piste s'enfonce très vite dans le massif forestier et les verdoyants vallons qui l'accompagneront jusqu'à Pont-Authou, la fin de la voie verte (provisoire, on l'espère : elle doit rejoindre, à terme, le port de Honfleur). Aux deux tiers de cette seconde partie, le voisinage d'une petite rivière, le Bec, annoncera le but, historique ou spirituel, de la balade, la fameuse abbaye du Bec-Hellouin . Mitoyenne d'un village-bro-cante aux maisons à colombages déjà très « pays d'Auge », l'abbaye bénédictine, fondée au 11e s. et rasée à la Révolution, revit depuis soixante ans. Entourés d'un parc, ses beaux bâtiments sont dominés par la haute tour St-Nicolas (15e s.), icône du lieu. Poursuivez jusqu'à Pont-Authou , où s'achève la voie verte. La gare la plus proche se trouve à Brionne , sur l'autre rive de la Risle (à 6 km au sud de Pont-Authou).

À deux coups de pédales de là...

Évreux

Évreux, capitale religieuse et administrative, mérite une visite approfondie. Impossible d'y manquer la promenade des remparts, qui longe l'Iton, la cathédrale (12e-l7e s.), le beffroi (15e s., 44 m de haut) de l'église St-Taurin, l'ancienne abbatiale (11 e-15e s.) contenant les reliques du saint patron, évangélisateur de la ville.

Château du Champ-de-Bataille

02 32 34 84 34 - www.chateaudu champdebataille.com - ouv. de Pâques à la Toussaint.

Peu après Le Neubourg, à hauteur de Ste-Opportune-du-Bosc, un must absolu. À un kilomètre à peine de la voie verte, cet époustouflant ensemble château-jardin (début 18e s.) vaut le détour, pour ses superbes perspectives, pour l'architecture de ses bassins et parterres, et pour ses salons intérieurs, meublés et agencés par le très inspiré propriétaire des lieux.

Domaine d'Harcourt

02 32 46 29 70 - www.eureenligne.fr - ouv. de mars à mi-nov.

Juste un peu en aval du précédent et, comme lui, à une encablure seulement de la voie verte, ce puissant château médiéval (12e-14e s.) impose largement, lui aussi, un détour en roue libre. D'autant qu'à la forteresse s'ajoute un arboretum bicentenaire, classé « jardin remarquable », où il fait bon prendre le frais. Vous y découvrirez, sur 11 ha, plus de 500 espèces d'arbres, en majorité des conifères.

Où s'arrêter?

RESTAURANTS

La Voie Verte - Club-house du golf d'Évreux - 02 32 62 51 16 - 22/32 €. Au départ de la piste, un restaurant « avec vue» sur les fairways. L'occasion de prendre quelques forces avant d'aller swinguer à votre tour sur la piste normande!.

La Vieille Gabelle-R. Vieille-Gabelle, à Évreux -02 32 39 7713 - fermé sam. midi, dim. soir et lun.-menu à p. de 13,50 €. Au cœur de la ville ancienne, dans deux jolies salles à manger campagnardes, des recettes dans l'air du temps.

Les Terrasses du Champ-de-Bataille - jf 023235 99 42-formule 21 €. Restaurant mitoyen du domaine et du golf qui le complète : l'occasion festive de prolonger le plaisir d'une visite d'exception.

Le Canterbury - R. de Canterbury, au Bec-Hellouin, 02 32 44 14 59, www.lecanterbury.com - menu à p. de 19€. Derrière sa façade à colombages tapissée de vigne vierge, cette table traditionnelle révèle un cadre actuel. Aux beaux jours, on profitera de la terrasse.

DONE - Chevauchée au cœur du Perche

Alençon - Condé-sur-Huisne : 67 km par la V40

http://ridewithgps.com/routes/3706731

Ouverte en 2010, la voie verte de l'Orne est le maillon central de la future liaison cyclable Paris-Le Mont-St-Michel. Une promenade bocagère qui, entre Alençon et les abords de Nogent-le-Rotrou, vous fera glisser sans effort sous les verdoyantes collines du parc naturel du Perche.

INFOS PRATIQUES

Niveau moyen

Aller de Paris à Alençon (190 km)

SNCF Paris-Gare Montparnasse, Intercités.

A13 puis N12 Dreux, Aiençon.

Comment revenir

SNCF Nogent-le-Rotrou ou Condé-sur-Huisne, via Chartres (1h30).

D955, A11, puis A10.

Itinéraire à suivre

Liaisons ferroviaires et voies d'accès routières permettent de débuter la balade, au choix, par un bout ou par l'autre. L'option la plus logique, cela dit, sera de prendre Alençon pour point de départ.

Le Mans

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mans#Lieux_et_monuments

D'Alençon à Mortagne-au-Perche

Avec son vieux centre-ville, sa majestueuse église Notre-Dame, sa halle au blé circulaire et son musée de la Dentelle, la capitale de l'Orne vaut bien quelques heures de visite. On pourra après cela consacrer l'après-midi à rejoindre en roue libre Mortagne-au-Perche, halte de mi-parcours idéale (37 km). Le cheminement sur l'ancienne ligne Alençon-Condé n'est pas asphalté, mais parfaitement « glissant » et le plus souvent ombragé. L'étape est sans histoire et sans effort, même si elle remonte insensiblement (jusqu'à hauteur du Mêle ) la toute jeune vallée de la Sarthe . La seule petite difficulté concernera l'arrivée à Mortagne-au-Perche .

Il faut bien grimper un peu à l'assaut de la petite ville, haut perchée justement par rapport à la voie verte qui lui caresse les pieds. Là aussi, ruelles médiévales et halle aux grains offrent l'occasion d'un joli tour de ville. Sans compter, si l'on a choisi d'y faire étape, un généreux et panoramique point de vue sur la campagne alentour.

De Mortagne-au-Perche à Condé-sur-Huisne

Pente douce pour la suite de la balade. Ayant franchi, vers Courgeon , la ligne de partage du parcours, la piste entre directement dans le parc naturel du Perche, suivant désormais les méandres de la petite rivière Huisne. Passé Mauves , la voie verte ne cessera, comme le petit train d'autrefois, de jouer à cache-cache avec le courant d'eau vive. Bien protégée des éléments, ici, par une voûte végétale quasi continue, elle a préservé, en plus, quelques éléments-souvenirs de son ancienne vocation. Maisons de garde-barrière, petites gares, signaux ferroviaires, sections de rail pieusement conservées, ponts métalliques Eiffel restaurés à l'identique rappellent souvent la ligne Condé-Alençon, inaugurée voici près d'un siècle et demi.

Condé-sur-Huisne , d'ailleurs, ne tardera pas à remémorer son rôle en la matière. Toujours actif, celui-là. On pourra, juste à l'arrivée de la voie verte, emprunter gare et TER pour rallier la voisine, Nogent-le-Rotrou ! À moins qu'on ne préfère poursuivre par la petite D 623. Via Condeau, cette route sans circulation vous mènera en moins d'une demi-heure (7 km) au cœur de la ville-frontière de l'Eure-et-Loir.

À deux coups de pédales de là...

Rémalard

Il faut quitter la piste à Bellou-sur-Huisne, franchir la rivière et la départementale mitoyenne pour accéder à l'ancienne possession des comtes du Perche. Son petit centre le vaut bien, qui s'est développé autour d'une motte féodale, sur les restes d'une forteresse que Guillaume le Conquérant assiégea au 11e s. Le château n'est plus là mais l'abside et le portail roman de l'église St-Germain-d'Auxerre combleront les amateurs de vieilles pierres.

Nogent-le-Rotrou

Même si la voie verte n'y est pas encore directement raccordée, la capitale du Perche constitue l'étape finale et logique de la balade. La vieille ville retient l'attention avec ses trois églises et ses maisons anciennes, de style flamboyant ou Renaissance. La vraie vedette des lieux : le château St-Jean. Dominant l'ensemble de la cité, il impose une belle rampe d'accès de 155 marches.

Où s'arrêter?

CONSEIL DE BIB

Si vous n'avez pas prévu de pique-nique, deux pauses-restauration sont possibles sur la première étape : à Le Mêle-sur-Sarthe et à La Mesnière. Et trois sur la seconde : Corbon, Boissy-Maugis et Rémalard.

RESTAURANTS

Le Bistrot -21 r. de Sarthe, à Alençon - 02 33 26 51 69-menu à p. de 12,50 €. Sympathique et peu cher, avec terrasse au calme aux beaux jours.

Le Café des Amis - R. de l'Église, à Boissy-Maugis -02 33 73 78 23-fermé dim.-menu 12/18 €. Dans un ancien relais de poste, un bon endroit où s'accorder la pause de midi, au milieu de la deuxième étape. Petite cour intérieure en été.

Au 13 - 13 r. Michel-Meillant, à Condé-sur-Huisne -(? 0233 7331 76-www. restaurantau13.fr - menu 10/19,50€. Juste après l'église, un restaurant joliment aménagé dans une maison ancienne du centre. Cuisine traditionnelle au goût du jour.

DONE - Tour de baie en pays de Somme

Abbeville - St-Valery-sur-Somme - Le Crotoy : 40 km

D'Abbeville à Saint-Valery-sur-Somme, du Crotoy à Noyelles, une occasion tonique et iodée de se dégourdir les jambes : 40 km de pistes cyclables, suivant d'abord le canal de la Somme, puis menant de la pointe du Hourdel au parc du Marquenterre en passant par l'univers vivifiant des mollières, les prés-salés picards.

Itinéraire à suivre

Le canal de la Somme

Descendant du train (ou de voiture) à Abbeville, on pourra commencer par un tour à vélo de la petite cité. Il ne faut manquer sous aucun prétexte un arrêt devant la collégiale St-Vulfran : Victor Hugo lui-même y a croqué ses tours de style gothique flamboyant. Le début de la balade pourra sembler un peu monotone, mais c'est le plus court chemin jusqu'à la baie. Empruntant le halage de la Somme canalisée, la piste cyclable conduit tout droit (une douzaine de kilomètres au cordeau) jusqu'à l'écluse et au port de plaisance qui annoncent St-Valery.

De Saint-Valery-sur-Somme au Hourdel

Changement total d'univers, alors, dans la traversée du port de St-Valery, puis tout au long de la digue-promenade qui ouvre sur la baie. Destination désormais très prisée, riche en boutiques, restaurants, le petit port a des airs de Honfleur. On complétera la visite par l'autre St-Valery. Là-haut, la vieille ville et ses reliques médiévales, la porte fortifiée, entre autres, sous laquelle passa Jeanne d'Arc, prisonnière des Anglais, en route pour son bûcher de Rouen.

Il faudra attendre la sortie de la station, en direction du Hourdel, pour retrouver l'univers plus sauvage de la baie. Halte recommandée à la passionnante Maison de l'Oiseau : elle vous dira tout sur les espèces qui nichent ou qui transitent par ces lieux. Le « finisterre » picard ne sera plus qu'à deux kilomètres, ne le manquez pas! Depuis la pointe du Hourdel, qui ferme la partie sud de l'estuaire, vous pourrez, avec un peu de chance, déceler à l'œil nu quelques-uns des phoques-veaux marins (une centaine) qui se prélassent sur les bancs de sable du large.

En direction du Crotoy

Côté baie, le plus valorisant tronçon du réseau cyclable sera celui que vous parcourrez le lendemain, en direction du Crotoy. Dans la seconde partie de la boucle, au-delà de Noyelles-sur-Mer, la piste fait évoluer dans un étrange territoire, fait de champs de salicornes broutés par des moutons tout terrain, sillonné de petites rivières salées, truffé, surtout, d'une multitude de huttes de chasses au canard (200, paraît-il !) quasi insoupçonnables. Dissimulées dans le sol à marée basse, elles n'émergent, à marée montante, que parce qu'elles sont bâties comme de gros flotteurs. Au débouché de la piste, le port et la petite ville du Crotoy, aux petites maisons blanches et bleues et villas de style anglo-normand, vous attendent pour un immanquable bain de soleil. C'est, selon son slogan promotionnel, « la seule plage du Nord orientée au sud»!

À deux coups de pédales de là...

Les galets de Cayeux-sur-Mer

Depuis le bout de la piste cyclable, au Hourdel, une « route blanche » assiégée par le sable (une demi-douzaine de kilomètres, interdite aux voitures) conduit jusqu'à la plage de galets de Cayeux-sur-Mer. Si le vent n'est pas trop fort, n'hésitez pas à pousser jusqu'à cette très photogénique station climatique, sa digue-promenade et ses cabines en bois alignées le long de son chemin de planches.

Le cimetière chinois de Nolette

Noyelles-sur-Mer, où vous reprendrez peut-être le train du retour, est célèbre, entre autres, pour sa proximité d'un étonnant monument. À moins d'un kilomètre, le cimetière chinois de Nolette est la plus grande nécropole chinoise de France! 800 stèles blanches calligraphiées y portent témoignage du sacrifice de milliers de travailleurs asiatiques venus ici assister, dès 1917 et dans des conditions éprouvantes, la logistique de guerre anglaise.

Le parc du Marquenterre

www.baiedesomme.fr. À une demi-douzaine de kilomètres du Crotoy, en grande partie par piste cyclable, le parc ravira les amateurs d'ornithologie. Trois parcours pédestres, balisés de panneaux pédagogiques, le sillonnent. Au détour de ces 6 km de sentiers, dans les postes d'observation, vous rencontrerez des guides naturalistes passionnés, qui vous aideront à mieux découvrir les richesses naturelles du site.

RESTAURANTS

La Corne - 32 chaussée du Bois, à Abbeville - f03 22 24 06 34 - www.la-corne.com -fermé sam. midi et dim. -menu à p. de 17€. La façade bleue de cette maison abbevilloise dissimule un agréable intérieur rétro où l'on apprécie de généreux plats bistrotiers : ris de veau, andouillette.

Le Nicol's - 15 r. La Ferté, à St-Valery-sur-Somme -f 03 22 26 82 96 - menu à p. de 14,50 € Dans une rue commerçante du centre, derrière une belle façade régionale, salle rustique et chaleureuse où l'on fait des repas traditionnels enrichis de saveurs iodées.

Aux Trois Jean - Promenade Jules-Noiret, au Crotoy www. aux3jean. fr - fermé mar.et merc. (sfjuil.-août) - 25/35 € -ch. 67/81 €. Très belle situation pour cet établissement dominant la plage. La terrasse est d'ailleurs prise d'assaut dès les premiers rayons de soleil. Cuisine faisant la part belle aux produits de la mer et une spécialité : les moules de bouchot de la côte picarde.

Parcours suggérés

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